La monarchie au XVIIIème siècle: un colosse aux pieds d'argile?

Extraits

[...] La monarchie au XVIIIème siècle: un colosse aux pieds d'argile? Cardin le Bret à écrit : La souveraineté est par nature non plus divisible que le point de géométrie Cette citation porte sur la monarchie absolue du XVII et XVIII en France. En effet, la monarchie absolue se définit comme un régime politique où un Roi gouverne, le pouvoir de ce dernier étant exclusif, complet et illimité. Ainsi le pouvoir monarchique en France à cette période se caractérise comme étant centralisé en la personne politique mais aussi physique du Roi : il ne faut pas oublier que celui-ci exerce un pouvoir qui lui est conféré par voix Divine sans intermédiaire. [...]

[...] mais un pouvoir de plus en plus discuté. La contestation du régime en place c'est à dire de la monarchie absolue prend deux formes: une rébellion idéologique et une opposition parlementaire la rébellion idéologique : naissance du courant des Lumières la société du XVIII s 'intéresse de plus en plus à la situation économique et du climat politique qui l'entoure. Ce phénomène s'explique aussi par le confort croissant donc les paysans ne considèrent plus les seigneurs comme leurs protecteurs mais comme les privant de leurs droits. [...]

[...] Nous pouvons comparer ce mécanisme à la navette parlementaire actuelle. Il faut remarquer de nombreuses réformes royales qui échouent face à un Parlement récalcitrant. Par exemple la tentative de décentralisation de Necker (1776-1781) ou la tentative de réforme fiscale de Joly De Fleury (1781-1783). l'absolutisme monarchique du XVIII siècle a en apparence une puissance et des bases solides qui ne peuvent être remises en cause cependant les circonstances politiques et sociales vont renverser la situation jusqu'à aboutir à l'agonie d'un système politique entier. [...]

[...] Donc le troisième ordre se résigne à supporter l'essentiel des charges publiques. Lorsque les conditions de vie de l'ensemble des sujets s'améliorent, de telles inégalités sont plus perceptibles et moins supportables. Cette institution des États Généraux se révèle alors inefficace. La deuxième institution regroupe les assemblées de notables, composées de représentants des 3 ordres et des corps judiciaires choisis par le Roi. Elles sont convoquées par celui ci pour leur soumettre des questions importantes quand il ne souhaite pas réunir les États Généraux. [...]

[...] la monarchie au XVIIIème siècle: un pouvoir absolu et infroissable . Cette puissance inébranlable est mise en place grâce à deux facteurs interdépendants: la théorie de l'absolutisme de droit divin des institutions royales affaiblies par l'autorité souveraine l'absolutisme de droit divin Cette théorie est née au XVII siècle avec un courant de pensée qui prône le renforcement de la royauté, en réaction à une période troublée par les guerres civiles. Cette théorie consiste en ce que le Roi gouverne tout en éliminant tout ce qui peut menacer son autorité. [...]