En juillet 1830, la bourgeoisie craint un retour à la terreur, on veut donc contenir le mouvement révolutionnaire. Pour cela on prend contact avec le duc d'Orléans. On appelle Lafayette pour cautionner l'opération. Il retrouve sa popularité, il va introniser le duc d'Orléans dans l'Hôtel de ville. Le duc d'Orléans, pour Lafayette « Ce roi est la meilleure des Républiques ». Les bourgeois libéraux voudraient une monarchie constitutionnelle qui appliquerait dans un sens libéral la charte de 1814 (...)
[...] La famille monarchiste se divise entre les légitimistes et les orléanistes. A gauche, une division se fait entre les libéraux et les républicains. Le parti des libéraux est le plus important des partis de gauche et son porte-parole est Lafayette. Cependant, le nombre de députés républicain ne va cesser d'augmenter. II. La double responsabilité politique du Cabinet Le ministère se perfectionne sous la Monarchie de Juillet en devenant plus homogène. L'autorité du président s'affirme. Les majorités des chambres se renforcent. [...]
[...] Guizot disait mais l'heure est à la prospérité, enrichissez-vous Les richesses sont mises en avant mais des millions de francs sont laissés pour compte. Ce qui explique que la monarchie de juillet ait peu de soutient auprès de l'opinion publique. Guizot gouverne beaucoup en opportuniste car il accorde des faveurs aux départements. Une grosse majorité des citoyens est hors du jeu politique. Les citoyens réclament un abaissement du cens mais Guizot refuse. A partir de 1847, la gauche entreprend campagne. [...]
[...] L'enquête se développe et l'interpellation apparaît : demande d'explication adressée au gouvernement par un parlementaire. Mais ce parlementarisme est orléaniste car la personnalité du roi est très importante. Il essaye de choisir les hommes à la tête des ministères par le biais de chantages. Puis, en mai, les parlementaires deviennent indépendants par le système des députés fonctionnaires. Le gouvernement accorde de bonnes places aux députés. Plus de 40% sont des députés fonctionnaires. Ce système est alors beaucoup utilisé. III. L'évolution du régime L'instabilité politique des années 1830 à changements de ministères et 7 dissolutions de la Chambre. [...]
[...] Le régime a peur et répond aux grèves par la répression. Une loi de 1834 aggrave les dispositions du Code Pénal relatives au délit d'association. La loi Chapelier interdit la grève et les syndicats. Une loi de septembre 1835 instituée part Thiers réprime les délits de presse. La stabilité politique avec l'arrivée de Guizot en octobre 1840 Le personnage Guizot C'est un homme politique et un historien. C'est un provincial issu d'une famille modeste. Son père a été guillotiné sous la terreur. [...]
[...] De nombreux banquets sont donnés. Ils réclament le suffrage universel mais veulent être prudent pour ne pas retomber dans la Terreur. Le gouvernement refuse les concessions et interdisent même le banquet de clôture. Des manifestations se multiplient. Guizot démissionne à la demande du roi le 24 février. L'émeute devient révolutionnaire qui annonce la création d'un second gouvernement républicain. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture