Loi salique, couronne de France, succession des femmes, lois fondamentales, coutume, monarchie capétienne, sacre royal, hérédité, masculinité, féodalité, affaire de la Tour de Nesle, droit romain, descendance des femmes
"Les lois fondamentales du royaume de France s'imposent à tous, car c'est d'elles que l'on tient la Couronne." Ces lois fondamentales, appelées lois fondamentales de monarchie, se sont développées au cours des premiers siècles de la monarchie capétienne, elles ont vu le jour au cours du XIVe et XVe siècle. Au XIVe, le royaume de France est défini comme un peuple soumis, regroupé autour du roi qui détient un pouvoir suprême et souverain. Un sentiment de communauté politique se crée, mais cela n'en fait pas encore un État. Des règles sont donc élaborées pour donner vie à cet État, avec une existence autonome. Le roi est souverain, l'État n'existe pas en dehors du roi, un corps de règle est élaboré au XIVe ainsi qu'au XVe pour lui offrir cette autonomie, il s'agit de la constitution coutumière du royaume.
[...] Le royaume cherche une descendance et décide de choisir Édouard III, le fils de la sœur de Charles IV, Isabelle. Édouard est le fils d'Isabelle et du roi d'Angleterre Édouard II. Pour succéder à Charles IV, deux autres personnes vont se présenter, Phillipe le Valois et Philippe d'Évreux, ils descendent tous deux de Philippe III le Hardy. En réalité, la place du roi se dispute entre le fils du roi d'Angleterre, Édouard III, et Philippe de Valois. Pour choisir un successeur, Édouard III affirme que c'est le plus proche parent du roi défunt qui doit être sacré. [...]
[...] Il s'agit de la loi de Clovis, cette loi stipule que « les femmes ne succèdent pas à la terre des ancêtres ». Mais il s'agit à nouveau, d'une lecture antiféministe, une fausse lecture, le texte exclut réellement les femmes, mais à défaut de mâles, c'est à elles d'hériter. Cet argument perd donc de sa validité, pour remédier à cela ils décident de se pencher sur l'évangile, une phrase de St Matthieu est mise en avant. Cette dernière énonce que « les lys ne fabriquent pas de tissus, ne fabriquent pas de fils ». [...]
[...] Mais ce droit romain est assez antiféministe, les femmes sont déchues de toutes fonctions publiques. L'exclusion des femmes est donc traduite par le fait que les Romains n'acceptaient pas qu'une femme soit au pouvoir et qu'il fallait donc perpétuer cela. En 1322, Philippe V Le Long meurt, et laisse à son tour, que des filles, la question se pose à nouveau. Une fois de plus, le royaume décide d'exclure les femmes, c'est donc le 3e frère de Philippe Charles IV qui devient roi. [...]
[...] L'accession à la couronne de France se fait naturellement par hérédité, jusqu'au décès de Louis qui ne laisse derrière lui, aucun héritier mâle. Un problème nouveau apparaît. Ainsi, malgré la loi salique, une femme peut-elle hériter de la couronne de France ? Il semblerait que la femme fasse l'objet d'une exclusion totale quant à l'héritage de la couronne mais au-delà, leurs descendants sont à leur tour mis de côté (II). I. L'exclusion des femmes Une présence masculine à la tête du royaume semble ordonnée encouragée par des arguments imparfaits. [...]
[...] Philippe V le long, frère du roi, est désigné régent du royaume, et annonce par la suite qu'il souhaite rester à la tête du royaume. Il décide, en convoquant une assemblée de barons, que si la reine donne naissance à une petite fille, ce serait lui le successeur, en écartant la princesse Jeanne. Clémence de Hongrie donne naissance à un petit garçon, Jean Ier, mais il décède quelques jours après. Philippe V se fait donc sacrer à Reims et décide que les femmes ne succéderaient jamais à la couronne de France, le royaume de France ne peut tomber en quenouille. [...]
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