Guy Coquille dans son institution au droit des Français, de 1603 rejette la théorie du gouvernement mixte, « le roi est monarque et n'a point de compagnon en sa majesté royale ». En conséquence, la nation ne forme pas « corps » et n'a pas d'existence en dehors de la personne royale. Lors de la séance du parlement de Paris du 3 mars 1766 qui est un lit de Justice, Louis XV va rappeler avec la plus grande vigueur aux magistrats ce postulat « C'est en ma personne seule que réside l'autorité souveraineté, dont le caractère propre est l'esprit de conseil, de justice et de raison. C'est à moi seul qu'appartient le pouvoir législatif sans dépendance et sans partage. L'ordre public tout entier émane de moi ». Cette mise au point, expression parfaite de l'absolutisme, destinée à mettre au pas les parlementaires, à fait donner à cette séance le nom de séance « de la flagellation ». La période de 1751 a 1757 est marquée par la montée des oppositions, effectivement en mars 1752 commence l'affaire des billets de confession, suite à cela le 9 avril 1753, le parlement de Paris adresse des (...)
[...] Mais, Le roi dispose d'une autre procédure, il peut venir en personne au parlement tenir un lit de justice c'est-à-dire prendre place sur son trône situé sous un dais. Sa présence suspend la délégation dont jouissaient les magistrats du parlement. Le roi ordonne lui même au greffier de procéder à l'enregistrement et le greffier s'exécute. Mais la cour peut refuser l'enregistrement et il ne reste plus alors au roi pour imposer sa volonté qu'a tenir un lit de justice. [...]
[...] Alors, quelle est la position du roi vis-à-vis des Parlementaires ? Les rapports entre le parlement et le roi apparaissent comme conflictuelles, les parlementaires et le roi sont opposés, ainsi, le roi dans cette séance de la flagellation condamne les prétentions parlementaires puis le roi réaffirme sa puissance monarchique (II). I. Les oppositions des parlementaires au pouvoir royal Dans la séance de la flagellation, le roi en condamnant les prétentions parlementaires s'attache à refuser la théorie des classes en outre, la cour souveraine a usurpé certaines prérogatives royales A. [...]
[...] La théorie des classes Le parlement de Paris a tenté de légitimer ses prétentions politiques, il a prétendu à une supériorité sur toutes les autres cours souveraines. Afin de donner plus de poids à sa lutte contre la monarchie, le parlement de Paris prône la théorie dite des classes en effet tous les parlements ne font qu'un seul et même corps, distribué en plusieurs classes Il prétend donc que si pour des raisons pratiques, il existe de fait plusieurs parlements, ceux-ci ne sont en réalité que des classes d'un même corps, gardien des lois fondamentales et titulaire de l'autorité judiciaire suprême à l'égard de tous même du roi. [...]
[...] Du fait de ces divers désagréments, le monarque tend à réaffirmer son absolutisme. II. La réaffirmation de l'absolutisme royal Le monarque, dans ce discours de la flagellation tend à renforcer son pouvoir face au parlement, se présentant comme le souverain suprême, seul détenteur du pouvoir législatif ainsi, il tente de remédier à ce contre-pouvoir qui est le parlement en venant en personne au parlement tenir un lit de justice A. La prépondérance du monarque seul détenteur du pouvoir législatif Cette séance de la flagellation fut pour lui l'occasion d'exprimer le pouvoir monarchique en effet, c'est à moi seul qu'appartient le pouvoir législatif Ce discours est pour lui l'occasion de réaffirmer sa puissance monarchique face à un parlement qui s'est renforcé. [...]
[...] L'ordre public tout entier émane de moi Cette mise au point, expression parfaite de l'absolutisme, destinée à mettre au pas les parlementaires, à fait donner à cette séance le nom de séance de la flagellation La période de 1751 a 1757 est marquée par la montée des oppositions, effectivement en mars 1752 commence l'affaire des billets de confession, suite à cela le 9 avril 1753, le parlement de Paris adresse des remontrances à Louis XV. La période qui s'étend de 1756 à 1763 est marqué par la Guerre de 7 Ans. Enfin, la période qui s'écoule de 1764 à 1774 est marqué par le déclin de la monarchie. [...]
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