Vers le milieu du 4ème siècle, quand déjà l'Empire ne se soutient plus que par la force de son passé, le monde barbare, qui partait borde ses frontières et les a même déjà fait fléchir en maint endroit, est dans un état de fermentation, avant coureur des catastrophes prochaines.
[...] Il existe une vrai différence de peine entre romains et francs. Par exemple si un homicide, un incendie volontaire, un vol d'esclave ou même un simple vol de bestiaux exposait le romain à la peine capital, le Franc, lui, ne courait d'autre risque que le paiement d'une amende et de dommages intérêts dont le montant pouvait, dans certains cas, ne pas excéder une trentaine de sous. En revanche, la femme libre qui osait s'unir à un esclave était moins durement traités quand elle était romaine que lorsqu'elle était de race franque : le droit romain l'assimilait à une concubine , le droit salique la réduisait en servitude. [...]
[...] Les lois barbares sont très renforcées. Il convient de montrer la législation germanique et le principe de la personnalité des lois puis nous verrons les lois concernant différentes sociétés (II). La legislation germanique et le principe de la personnalité des lois: On constate une opposition entre barbares et romains dans la législation. Les peines sont très souvent appliquées de manière à quel que soit le souverain dont il dépend, le barbare emporte avec soi le statut juridique de son groupe d'origine. [...]
[...] Comme les autres lois barbares, elle contient surtout des tarifs de composition, qui prévoient l'indemnisation en argent de la plupart des dommages privés. Elle portait aussi un article excluant les femmes de la succession à la terre salique. Cet article fut peut-être invoqué en 1316 par Philippe 5 lorsqu'il succède à son frère Louis 10 au détriment de la fille de ce dernier, Jeanne, et, en 1328, lors de l'accession au trône de Philippe de Valois, afin d'éliminer de la succession la fille de Philippe de bel, Isabelle reine d'Angleterre. [...]
[...] Les hommes qui appartiennent à la haute société seront condamnés aux amendes les plus fortes, les classes inférieures ont des peines plus dures. Les cas pour lequels la peine de mort est prévue par le législateur sont relativement nombreux. Les esclaves ne sont pas les seuls à avoir une sentence, tous les hommes même ceux d'un rang élevé auront un grand chatiment. Dans certains cas graves, le coupable est réduit en servitude. Par conséquent, à travers quelques exemples, la société wisigothique a déjà emprunté énormément au milieu romain. [...]
[...] La législation barbare prévoit pour eux la peine des verges, parfois mêe la castration et au pire la peine de mort. Pour les hommes libres, les sentences seront d'une part pour les hommes comme pour les femmes : l'esclavage en cas d'inceste ou encore, l'épouse coupable de complicité dans un vol de chevaux ou de boeuf commis par son mari ou la jeune fille qui n'a pas eu peur de s'unir à un esclave. D'autre part, il y aura amputation de la main en cas de faux ou de destruction de bornes marquant les limites d'une propriété. [...]
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