Hans Kelsen fait parti des plus influents théoriciens du droit et de l'Etat du XXe siècle. Outre sa participation à la composition de la constitution de l'Autriche demandé par le Chancelier Karl Renner ; il faut resituer sa pensée dans la situation contextuelle qui était la sienne, c'est-à-dire celle d'un contexte très troublé de l'entre-deux guerre avec notamment la montée du nazisme et sa très importante controverse avec Carl Schmitt comme cela apparaît notamment à travers les ouvrages de ce dernier comme La notion de Politique, Théorie de la Constitution, et Théologie politique.
Mais pour en venir plus directement à notre objet et à la Théorie pure du droit (ouvrage écrit en 1934 puis repris en 1962) on peut dire que Kelsen resta fidèle à une conception moniste juridiste de l'Etat comme le montre sa Théorie général du droit et de l'Etat qui reprend de sa façon didactique les points essentiels de sa théorie. Celle-ci est partie d'une critique des présupposés de l'Etat moderne telle que cela apparaît depuis Bodin. L'axiome de base de sa théorie sur le non-dualisme. Le dualisme conduisait jusque là à définir l'Etat en tant que communauté régit par le droit en tant que système de normes. Pour Kelsen, l'Etat n'est pas une réalité sociale qui est le substrat du droit.
[...] Il ne s'agira pas ici de rendre compte de l'ampleur de la discussion et la critique que Hart a pu formulé contre Kelsen mais plutôt d'esquisser quelques points essentiels de cette dernière. [28]. Cf. Principe du droit, p [29]. Ibid. [30]. On en voit notamment l'ensemble dans la dichotomie kantienne du politique moral et du moraliste politique. Cf. Projet de perpétuel, in Vers la paix perpétuelle / Que signifie s'orienter dans la pensée ? / Qu'est-ce que les Lumières, tr. [...]
[...] Cependant, il s'agit que d'un minimum d'« auto-justice Pourtant, avec le droit de correction (p. 47) accordé aux parents en vue de l'éducation de leurs enfants, certains états modernes dépassent ce minimum puisque ce droit laisse seuls juges les parents des conditions pour lesquelles une éventuelle sanction corporelle peut être infligée. Néanmoins, ce droit est lui-même limité puisqu'il ne doit pas compromettre la santé de l'enfant ni constituer un cas de mauvais traitement. Elargissement du concept de sanction le principe de prévention disjonction morale / droit[19] Kelsen remarque au cours de l'évolution d'un Etat notamment dans son passage d'un Etat-gendarme à un Etat-administrateur intervient un élargissement du cercle de faits auxquels sont attachés des actes de contraintes. [...]
[...] A qui appartient le droit de contrainte ? Différence entre les usages de la force et monopole de la contrainte de la collectivité juridique[10] Il y a généralement toujours un même type d'actes de contraintes qui est le retrait d'un bien[11]. Ce dernier peut être exprimer selon deux modes : avec ou sans usage de la force. Kelsen remarque qu'il existe une différence de degré relativement aux conditions auxquelles sont attachées ces actes de contraintes. Et cela notamment si l'on considère comme faits de conduite humaine. [...]
[...] Piobetta, éd. GF, Paris Kant, Projet de perpétuel, in Vers la paix perpétuelle / Que signifie s'orienter dans la pensée ? / Qu'est-ce que les Lumières, éd. GF Kelsen, Théorie général du droit et de l'Etat, éd. Bruylant L.G.D.J, Paris Kelsen, Théorie pure du droit, éd. Bruylant L.G.D.J, Paris Livet P., Les Normes, éd. Armand Collin, Paris. Picavet E., Kelsen et Hart, Ed. PUF, Paris, juin 2000. Picavet. [...]
[...] En ce sens, on peut considérer l'usage de la force physique comme le monopole de la collectivité juridique. Par ailleurs, on pourra dire que ce monopole est décentralisé si l'ordre juridique admet que l'on puisse se faire justice soi-même, même si l'on est ne revêt pas le caractère d'organe spécial et spécialisé. Variabilité de la sécurité collective et réalisation de la paix[14] En déterminant les conditions d'utilisation de la force, l'ordre juridique protège les individus contre cet emploi par d'autres individus. [...]
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