Etat moderne, droit national, souveraineté nationale, Révolution française, féodalité, Philippe Le Bel, Philippe Auguste, État nation, Thomas Hobbes, Jean-Jacques Rousseau, Séparation des pouvoirs
Avec l'avènement de la Révolution française, puis de la République, la figure du roi est dissociée de celle de la construction du droit - tout du moins en France. Rex et lex ne se conjuguent plus, la lex étant d'ailleurs progressivement dirigée contre le pouvoir du rex et de son supposé arbitraire. Dès lors, dans quelle mesure pouvoir royal et théoriciens et praticiens du droit ont-ils, sous l'Ancien Régime, participé de la construction du droit propre à un État-nation ?
[...] En quoi peut-on dire que le roi et les juristes ont participé à la construction d'un droit « national » ? L'État n'est pas un phénomène issu de la Modernité : de l'Antiquité à l'époque contemporaine, l'État fait régulièrement irruption dans l'histoire des organisations des sociétés humaines. Cela, aussi bien « en Égypte [où] l'on peut définir l'État comme la conjonction de six phénomènes » dans l'Égypte antique que dans la contemporanéité politique, la notion d'État est au cœur de l'histoire politique des sociétés et de l'histoire du droit en général. [...]
[...] Dès lors, dans quelle mesure pouvoir royal et théoriciens et praticiens du droit ont-ils, sous l'Ancien Régime, participé de la construction du droit propre à un État-nation ? Le premier temps du devoir s'appesantira sur la naissance, à proprement dit, de l'État sous Philippe Auguste : de la féodalité à la naissance de l'État-nation Mais cette construction ne serait pas complète si elle s'abandonnait à ne pas couvrir la période de la Renaissance et de l'époque moderne, traçant le sillon de l'État-nation à l'État moderne en Occident (II). [...]
[...] Cette tendance s'est inspirée principalement d'un rapprochement avec la philosophie des Lumières, jusqu'à l'aboutissement final : la Révolution française. De l'État-nation à l'État moderne (XIIIe - XIXe siècles) Il s'agit d'explorer dans cette seconde partie la genèse de l'État moderne, qui synthétise la pensée des Lumières et l'État-nation qui a émergé au Moyen Âge. Cette conception aboutit à la Révolution française et le concept de souveraineté nationale. L'avènement de l'État moderne : entre l'absolutisme et le libéralisme Jean Bodin, Les Six Livres de la République (1576) : Définition des fonctions minimales de l'État (battre monnaie, rendre la justice, donner et casser la loi) John Locke, Traité sur le gouvernement civil (1690) : Limitation du pouvoir de l'absolu et du droit divin Sur le fondement, en Angleterre, de la Magna Carta du XIII[e] siècle, Glorious Revolution de 1688-1689 et obtention de la Charte des droits (Bill of Rights) de 1689 L'affirmation de la souveraineté nationale : la Révolution française (1789) Hobbes/Rousseau : la théorie du contrat social comme légitimation politique de l'État-nation moderne La naissance de la conception de souveraineté nationale : mélange de souveraineté populaire et de souveraineté de l'État (voir en particulier C. [...]
[...] Poly, « Qu'est-ce qu'un système féodal ? Ou introduction à l'étude du gouvernement féodal », Les Féodalités, Paris, Presses universitaires de France E. Maulin, La Théorie de l'État de Carré de Malberg, Paris, Presses universitaires de France, 2003. [...]
[...] de Malberg) La limitation du pouvoir du souverain et la séparation des pouvoirs : le triomphe de Montesquieu (De l'esprit des lois) Bibliographie J. Winand, Histoire personnelle des Pharaons, Paris, Presses universitaires de France J.-J. Gleizal, Le Droit politique de l'État, Paris, Presses universitaires de France C. Gauvard, Le Temps des Cathares, Paris, Presses universitaires de France E. Bournazel et J.-P. [...]
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