Fondée en 1776 la République des Etats-Unis d'Amérique (The Republic of The United States of America) se caractérise par un régime présidentiel. Il s'agit donc d'un régime non parlementaire (le gouvernement n'étant pas responsable devant le congrès) et bi représentatif, le président et les membres de la chambre des représentants émanant quasi-directement pour le premier et directement pour le second du suffrage universel. Système fédéraliste, les Etats-Unis prône la séparation des pouvoirs qui se traduit par des institutions dont l'origine même est au service de ce sacro-saint principe de Montesquieu qu'est la séparation. Les Etats-Unis d'Amérique font du Président fédéral l'organe primordial de direction tout en assignant à son action des limites fixées par la constitution. Sur le plan national c'est-à-dire fédéral, deux autorités politiques dominent le président et le congrès composé de la Chambre des représentants et du Sénat. Il faut tenir compte également de la cour fédérale de justice qui symbolise le pouvoir judiciaire et le contrôle de constitutionnalité.
[...] Il s'agit d'un scrutin de liste à un tour et à la pluralité des voix. Le nombre de grands électeurs par Etat correspond au total des sénateurs et de députés de la chambre des représentants. Le parti obtenant la majorité des voix se voit attribuer la totalité des voix des grands électeurs. Ceci entraîne parfois des situations paradoxales où le candidat élu obtient certes la majorité des voix au niveau des grands électeurs mais il n'obtient pas la majorité des suffrages exprimés au niveau des électeurs (élection 2000 Bush vs. [...]
[...] 1895:U.S v. E.C Knight Co. La loi n'interdit pas les monopoles dans l'industrie, défense de la doctrine du “laissez-faire” 1896:Plessy v. Ferguson. Un Etat peut imposer la séparation des races dans les lieux publics à condition que les facilités offertes soient identiques (doctrine “séparés, mais égaux”) 1935-1936: Schechter Poultry Corp v. U.S. Invalidation des grandes lois du New Deal 1937: West Coast Hotel v. Parrsih. La grande rétraction : la Cour admet désormais la validité d'interventions législatives précédemment censurées. [...]
[...] Mais aux élections de mi-mandat 2002 le Parti républicain est sorti renforcé. Il conserve une majorité absolue à la Chambre des représentants et s'empare du Sénat, jusqu'alors contrôlé par les démocrates. Ce "doublé", rarissime dans l'Histoire américaine, laisse les mains libres au président. Les deux Chambres, réunies en Congrès, disposent de pouvoirs partagés : dans le domaine financier, le Congrès vote le budget, à le pouvoir de lever les taxes pour subvenir à la défense de l'Etat, peut lancer des emprunts. [...]
[...] Président et Congrès sont des associés rivaux condamnés à vivre ensemble. La Constitution elle-même créée entre les deux pouvoirs une situation potentiellement conflictuelle et elle les incite, par-là même, à une négociation permanente sous peine de paralysie ; l'évolution de leurs rapports passe d'ailleurs par des phases de prépondérance alternée. Les relations entre les deux branches du pouvoir sont étroitement liées à la conjoncture politique et dépendent en particulier de la concordance ou de la non-concordance entre majorité présidentielle et majorité parlementaire. [...]
[...] Le projet fut rejeté mais la Cour s'inclina. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la Cour ne met plus en cause l'interventionnisme de l'Etat et essaie de favoriser l'égalité des citoyens. Quelques dates importantes à connaître : 1801-1835: Cour Marshall. 1803: Marbury v. Madison. Une loi inconstitutionnelle est nulle et doit être considérée comme telle par la Cour : Dred Scott v. Standford. Les Noirs ne sont pas des citoyens au sens de la Constitution fédérale et le Congrès ne peut contrôler l'esclavage dans les territoires. [...]
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