Justice, impartialité des juges, principe d'égalité, principe de proportionnalité, rigidité constitutionnelle, neutralité juridique
Dans sa peinture, Le Jugement de Salomon (1649), le peintre français Nicolas Poussin revient sur un passage de l'Ancien Testament où Salomon, roi d'Israël, doit juger un contentieux entre deux femmes qui revendiquent la maternité d'un bébé. Afin d'être le plus juste possible, Salomon ordonne que l'enfant soit coupé en deux. Cette décision témoigne d'une « raideur de la justice ». Toutefois, Salomon revient sur sa décision et décide de donner l'enfant à la femme qui a exprimé une vive réaction quand elle a appris la décision initiale. Ainsi, si la justice doit être « raide » pour être la plus équitable et juste possible, elle doit s'adapter selon chaque conflit.
[...] Cela souligne le lien entre la justice et la notion d'efficacité, plus particulièrement dans la capacité de la justice à pouvoir d'une part rendre justice, c'est-à-dire répondre face aux problématiques qui sont en lien avec des contentieux (soit entre les citoyens eux-mêmes, soit avec des personnes morales, y compris les pouvoirs publics via la justice administrative), mais aussi permettre la réhabilitation des personnes condamnées au sein de la société. Une rigidité de la justice, c'est une fermeté et une faculté à agir avec justement fermeté via un circuit de justice permettant de garantir les missions de la justice. C. Une constante historique En soi, l'expression « raide comme la justice » inspire également une constante dans l'histoire de la justice, en France comme à l'étranger. [...]
[...] Par exemple, l'utilisation des peines de prison alors qu'il existe une surpopulation carcérale. C. Mais pas une notion laxiste pour autant Pourtant, la remise en question d'un excès de rigidité ne doit pas pour autant un « laxisme » de la justice, comme on pourrait l'entendre. En effet, l'excès de rigidité s'applique face à des procédures qui peuvent être considérées comme inefficaces, ou le fait que l'on croit rechercher la justice avec plus de sévérité. Dès lors, les juges - que ce soit dans le droit commun ou en droit public - cherchent avant tout à appliquer des décisions qui soient proportionnelles. [...]
[...] En définitive, l'expression « raide comme la justice » inspire à la fois l'action qui préside les acteurs de la justice, mais aussi les limites de ces actions. Il s'agit à la fois de trouver les moyens d'appliquer la justice de manière égalitaire et impartiale, sans pour autant tomber dans une rigidité lacunaire. Pour cela, la recherche de la proportionnalité apparaît comme le meilleur moyen d'appliquer des décisions de justice. - Invitation au débat/question de controverse : - La justice doit-elle s'adapter aux évolutions de la société ? [...]
[...] Dans ce contexte, l'expression « raide comme la justice » inspire un sentiment ambivalent. D'abord, cela exprime une impartialité totale de la part de la justice à l'égard des justiciables, notamment dans le but de garantir l'égalité devant la Loi et devant les décisions de justice. Ainsi, la justice est raide pour assurer cette impartialité et cette égalité. Par exemple, cela peut se matérialiser par des « peines minimales » (ou « peines planchers ») appliquées pour chaque justiciable selon le délit ou le crime commis. [...]
[...] Que vous inspire l'expression « raide comme la justice » ? Dans sa peinture, Le Jugement de Salomon (1649), le peintre français Nicolas Poussin revient sur un passage de l'Ancien Testament où Salomon, roi d'Israël, doit juger un contentieux entre deux femmes qui revendiquent la maternité d'un bébé. Afin d'être le plus juste possible, Salomon ordonne que l'enfant soit coupé en deux. Cette décision témoigne d'une « raideur de la justice ». Toutefois, Salomon revient sur sa décision et décide de donner l'enfant à la femme qui a exprimé une vive réaction quand elle a appris la décision initiale. [...]
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