Idéalisme, positivisme, théorie du droit, positivisme juridique, théorie du jusnaturalisme
Le positivisme juridique est un courant dans la théorie du droit. Il étudie le droit positif, qu'on pourrait définir comme un droit voulu et énoncé ou admis par les hommes. Il comporte ainsi une dimension empirique, s'intéressant au droit tel qu'il existe dans les sociétés humaines, et non à un droit tel qu'il pourrait exister. Il est admis que la doctrine du positivisme juridique est fondée par Jeremy Bentham, philosophe et réformateur britannique.
[...] Le droit est alors un ensemble de lois, il se confond avec la loi et n'est plus une réalité objective préexistante à découvrir, telle que l'imaginait le droit naturel classique. On le prend en compte dans une neutralité éthique. La particularité du positivisme juridique, c'est qu'il n'est pas une théorie normative et n'indique pas de cadre éthique à appliquer. Il considère le droit dans une approche objective. Cependant, cette conception du droit écarte l'éventuelle possibilité de considérer le droit non pas en soi, mais en ses principes, ses conséquences, en somme de la valider ou non. [...]
[...] Cette réflexion sur le droit doit également être menée dans le but de réexaminer les fondements de la politique actuelle : le droit doit-il être l'objet de la politique, uniquement voué à être appliqué, sans être considéré en lui-même ? Ce choix permettrait, en ayant une idée précise de la réalité du droit, d'arriver à des institutions juridiques plus stables. De l'application du positivisme juridique, à l'aspect arbitraire, découle une incertitude juridique permanente : il place le droit en une position dominante, sans l'examiner, uniquement en tant que chose à appliquer. [...]
[...] Idéalisme et positivisme I. Les thèses en présence A. Le positivisme juridique Le positivisme juridique est un courant dans la théorie du droit. Il étudie le droit positif, qu'on pourrait définir comme un droit voulu et énoncé ou admis par les hommes. Il comporte ainsi une dimension empirique, s'intéressant au droit tel qu'il existe dans les sociétés humaines, et non à un droit tel qu'il pourrait exister. Il est admis que la doctrine du positivisme juridique est fondée par Jeremy Bentham, philosophe et réformateur britannique. [...]
[...] Appliquer cette théorie, selon laquelle le droit positif devrait être réexaminé à l'aune du droit naturel, permettrait de modifier le fonctionnement des institutions coercitives, de remodeler les bases juridiques figées pour en faire des instruments éthiques prenant en compte l'honneur ou la conscience. Ce serait également, et surtout, placer en premier temps la légitimité, en dissolvant le vernis légal qui empreint le positivisme juridique. B. Des positions incompatibles beaucoup plus proches qu'envisagé Certains cherchent à surmonter ou à dépasser l'opposition entre jusnaturalisme et positivisme juridique (juspositivisme). Elles ont toutes deux un trait commun : le socle du droit naturel édicté par les hommes. Les deux courants doctrinaux prennent en compte le fait que ce droit soit une construction humaine. [...]
[...] Devenu simple objet d'étude on oublie que de son application découle des enjeux éthiques. C'est pourquoi il convient d'examiner une autre théorie du droit, qui prend en compte l'application du droit. B. Le jusnaturalisme ou la théorie positiviste Sur le fondement et les finalités du droit, le jusnaturalisme s'oppose au positivisme juridique. Les partisans de la théorie revendiquent un autre type de droit existant à côté du droit positif : le droit naturel, dont la source et l'origine sont discutées, de même que les façons de le connaître. [...]
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