Hyper présidentialisation sous la Ve République, Charles de Gaulle, Assemblée nationale, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron, président jupitérien, référendum de 1962, régime parlementaire, légitimité populaire, Premier ministre, Jacques Chirac, article 5 de la Constitution, Valéry Giscard d'Estaing
L'hyper présidentialisation peut être définie comme "une redistribution des rôles entre le Premier ministre et le chef de l'État, au profit du second", selon Jean-Louis Andreani. La Ve République est née dans le dessein de mettre fin aux problèmes engendrés par la IIIe et IVe République, c'est-à-dire une instabilité gouvernementale entraînant une succession de gouvernements. Pour cela est mis en place ce que l'on appelle une rationalisation du régime parlementaire. Selon le Doyen Boris Mirkine-Guetzevitch, elle "consiste à enfermer dans le réseau du droit écrit l'ensemble de la vie politique".
D'un autre côté, nous avons l'hyper présidentialisation du régime, marqué par De Gaulle qui voulait que le chef de l'État ait un rôle prééminent, il affirma cette conception par sa façon de gérer la crise algérienne entraînant une crise politique. L'hyper présidentialisme peut être défini comme le fait pour le chef de l'État d'être présent sur tous les fronts, d'être présent dans les médias, d'être présent auprès du peuple, d'avoir une supériorité sur le Premier ministre et sur l'Assemblée nationale, in fine le but est de renforcer son pouvoir au détriment des autres pouvoirs.
[...] La Ve République est née dans le dessein de mettre fin aux problèmes engendrés par la IIIe et IVe République, c'est-à-dire une instabilité gouvernementale entraînant une succession de gouvernement. Pour cela est mis en place ce que l'on appelle une rationalisation du régime parlementaire. Selon le Doyen Boris Mirkine-Guetzevitch, elle « consiste à enfermer dans le réseau du droit écrit l'ensemble de la vie politique ». D'un autre côté, nous avons l'hyper présidentialisation du régime, marqué par De Gaulle qui voulait que le chef de l'État ait un rôle prééminent, il affirma cette conception par sa façon de gérer la crise algérienne entraînant une crise politique. [...]
[...] Par exemple, le président Macron cette année a eu la possibilité de choisir directement une partie importante des membres de l'Assemblée nationale, en effet les candidats En Marche pour les élections législatives de 2017 ne tiennent pas une légitimité locale, mais ils sont simplement choisis par une commission dont les membres sont choisis par Emmanuel Macron. Finalement en simplifiant la chose, les membres de l'assemble nationale En Marche n'existe politiquement que grâce au chef de l'État, de ce fait ayant une même idéologie politique et lui devant leur poste, ils n'iront jamais à l'encontre, ce ne sont que des “soldats” du chef de l'État. “Les présidents passent, les institutions demeurent”. [...]
[...] Le président sous la Ve République est doté de pouvoirs propres, c'est-à- dire dispensés de contreseing. Une date fondamentale convient d'être citée, celle de 1962 avec le référendum populaire concernant la légitimité du président qui sera dorénavant élu au suffrage universel direct. Il s'agit ici confronter le difficile problème entre le souhait de donner des contre-pouvoirs pour que les pouvoirs exécutifs et législatifs aient un moyen de pression l'un sur l'autre. On assiste depuis 1958 à l'hyper présidentialisme à travers de Gaulle dans un premier temps, puis la démission de Chirac considérant qu'il n'a pas assez de pouvoir en tant que Premier ministre, puis avec Sarkozy qui se revendiquait comme tel et aujourd'hui le président Macron qualifié de président jupitérien. [...]
[...] À présent, nous allons parler du rôle du parlement dans ce régime hyper présidentialisé. Le pouvoir législatif, une simple chambre d'enregistrement au service de l'exécutif En effet comme le mandat du président et de l'Assemblée nationale correspondent, on remarque aujourd'hui que le président qui représente donc l'exécutif, l'Assemblée nationale qui représente le pouvoir législatif, les deux pouvoirs appartiennent à la même famille politique, ce qui fait que la séparation des pouvoirs est effective, mais appartenant à la même famille politique, aucune opposition, c'est ici une preuve extrêmement fondamentale de l'affirmation du rôle du président, d'un hyperprésidentialisme affirmé, l'Assemblée nationale n'est plus un obstacle pour le président de la République. [...]
[...] « Réviser la Constitution pour mettre le droit en accord avec les faits à défaut d'avoir pu mettre la pratique en accord avec le droit ». En effet parmi les éléments qui nous permettent de dire que c'est un hyper président c'est que Sarkozy avait choisi son gouvernement avant même d'avoir désigné son Premier ministre, ce qui d'habitude n'est pas le cas, rendant le Premier ministre, en l'espèce François Fillon dans un rôle secondaire, certain parlant même de l'effacement du Premier ministre, « le Premier ministre est un collaborateur. [...]
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