« Aucun homme n'a reçu de la nature le droit de commander aux autres » d'après Diderot.
La loi, provenant du mot latin Legem, peut être définie comme une disposition normative et abstraite posant une règle juridique d'application obligatoire. Dès lors, La notion de loi peut être interprétée comme une contrainte que subissent les citoyens dans une société. Ainsi, l'idée même de la loi semble s'opposer à celle de liberté. Or il faut comprendre que loi et liberté sont non pas des notions antagonistes, mais complémentaires.
En effet, la loi, à la fois, entrave et garantit la liberté.
Au sens figuré, la loi désigne l'autorité, c'est à dire le pouvoir. Il implique l'exercice d'une contrainte, ce qui permet de nous interroger sur ce qui amène les citoyens à la respecter.
Quelle serait la société en l'absence de lois ? Quels seraient les rapports humains ?
Pourrait on parler d'une société idéale ou d'une société libertaire ? L'homme serait il sage, bon ?
Sous certaines conditions, l'homme pourrait vivre sans loi. En effet, dans l'antiquité, les philosophes grecs et chrétiens préconisent l'idée d'un droit inaliénable à chaque individu, idéologie reprise par l'école du Droit naturel.
De plus, la coutume, système normatif reconnu, régule les comportements des hommes par leur propre volonté.
[...] Il ne dépend alors que des choses dont il a besoin pour vivre, et non des hommes avec lesquels il n'entretient aucune relation, se suffisant à lui même. Rousseau écrit dans l'état de nature, les besoins de l'homme sont satisfaits immédiatement et simplement. il trouve ce qui lui est nécessaire sans industrie, par la seule force de ses instincts élémentaires». Ainsi, l'homme n'a pas besoin de loi lorsqu'il vit exclu de la société. En l'espèce, Robinson Crusoe, qui vécut seul sur une île pendant 28 ans, n'était pas dans l'obligation de respecter les lois. [...]
[...] L'homme serait il sage, bon ? Sous certaines conditions, l'homme pourrait vivre sans loi. En effet, dans l'antiquité, les philosophes grecs et chrétiens préconisent l'idée d'un droit inaliénable à chaque individu, idéologie reprise par l'école du Droit naturel. De plus, la coutume, système normatif reconnu, régule les comportements des hommes par leur propre volonté. De nos jours, l'homme niant l'autorité, s'appuie sur les principes développés par les philosophes pour louer l'anarchie. Cette société libertaire, serait exempte de lois, laissant place au Droit naturel. [...]
[...] la coutume, un système normatif différent des lois La coutume, source de droit, est un système normatif se composant de deux éléments : matériel et psychologique. Tout d'abord, La coutume doit avoir une certaine durée dans le temps et dans l'espace. Puis, par la force de la répétition, la coutume est identifiée au sein d'un groupe social et s'impose à chacun d'entre eux. De nos jours, la coutume a une place limitée en Droit français, faisant place au Droit écrit. Cependant l'homme peut vivre sans loi, en faisant place alors à la coutume. [...]
[...] Or il faut comprendre que loi et liberté sont non pas des notions antagonistes, mais complémentaires. En effet, la loi, à la fois, entrave et garantit la liberté. Au sens figuré, la loi désigne l'autorité, c'est à dire le pouvoir. Il implique l'exercice d'une contrainte, ce qui permet de nous interroger sur ce qui amène les citoyens à la respecter. Quelle serait la société en l'absence de lois ? Quels seraient les rapports humains ? Pourrait on parler d'une société idéale ou d'une société libertaire ? [...]
[...] Pour ses membres, le pouvoir exercé par l'Etat, entraine un désordre institutionnel, et seule la liberté organiserait l'ordre. L'anarchie prône les libertés individuelles en se calquant sur le Droit naturel. Elle peut être considérée comme le prolongement des idéologies des philosophes, se basant sur la responsabilité individuelle. Elle met en avant la liberté d'action, en préconisant l'absence de contrainte, et donc l'absence de loi. En ce sens, par le biais de l'anarchie, l'homme peut vivre sans loi, car il a la faculté de s'autogérer. [...]
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