homicide, homicide involontaire, Grèce antique, période homérique, Etat, Homère, assassin, assassinat, homicide légitime, droit pénal, époque classique, loi de Dracon, loi de Solon, Solon, Athènes, souillure, meurtrier, meurtre, peine, peine de mort, exil
Il est possible d'observer que la notion de l'homicide a évolué suivant les époques. Déjà, il est bon de rappeler que l'homicide est considéré comme l'acte de tuer. Des sources ont permis de connaître la perception que les personnes avaient de l'homicide durant ces périodes. En reprenant l'homicide sous la période homérique, il est possible de constater que l'État n'intervenait pas dans la répression de celui-ci ; durant cette époque, l'homicide, qui était un acte d'extrême gravité, était simplement considéré comme une affaire de famille. Il aura fallu attendre la période classique et les changements qui ont été présents à Athènes afin de mettre en place des actions judiciaires pour cause d'homicide.
[...] Concernant l'homicide volontaire, la peine encourue était la peine de mort dès lors que le coupable restait sur le sol de la cité. Cependant, la peine sanctionnant l'homicide volontaire reste une simple supposition de la part des historiens et des juristes, il n'a jamais été retrouvé de texte de loi affirmant de manière explicite que la peine de mort était la sanction réelle. Il y avait aussi la peine de l'exil perpétuel, c'était une peine volontaire, en effet, après la première plaidoirie, à l'exception du crime de parricide, la personne qui était accusée d'un homicide était ainsi libre de s'exiler elle-même et dans ce cas personne ne pouvait l'en empêcher. [...]
[...] La loi de Dracon a catégorisé deux cas d'homicide punissable, cependant, une troisième catégorie a fait son apparition, c'est la catégorie des homicides légitimes. Les homicides légitimes Les homicides légitimes ressortent de la loi de Solon, Solon était un homme d'État durant la période classique, au sein de la société athénienne ; il possédait un pouvoir dictatorial et à l'aide de ce pouvoir, il décida de modifier les institutions déjà présentes à Athènes durant cette période. En effet, il a adouci une partie des pratiques pénale, mais ne modifia pas la loi de Dracon, loi sur l'homicide, néanmoins, c'est avec l'apparition des lois de Solon qu'il y a eu la naissance d'une nouvelle catégorie d'homicide, cet homicide n'a pas de nom formel ; en effet, il est possible de le voir caractérisé par différentes expressions telles que l'homicide non punissable ou encore l'homicide légitime. [...]
[...] À partir de ce moment-là, l'assassin va retrouver sa place au sein de la société civile, mais aussi au sein de la société religieuse. Cependant, il est important de mettre en évidence qu'au sein des ouvrages d'Homère, cette trace de purification religieuse n'est jamais indiquée ; alors que cette purification religieuse est la notion clé, elle est obligatoire pour que le citoyen puisse accéder à l'Agora ainsi qu'au temple. Il a aussi été retrouvé de nombreux textes permettant de comprendre de façon plus éclairée la notion de droit pénal de l'époque classique. [...]
[...] Les homicides punissables : l'homicide volontaire et l'homicide involontaire Avec la découverte des lois et des discours judiciaires, il a été possible de constater que la loi de Dracon faisait une distinction entre deux types d'homicides punissables. Mais cela a aussi permis d'observer que les juridictions permettant de juger et ainsi de rendre les peines étaient différentes suivant la catégorie de l'homicide. En effet, il ressort de la loi de Dracon qu'il y a une distinction entre ce qui est appelé le meurtre intentionnel et le meurtre non intentionnel. [...]
[...] Que ce soit sa personne ou ses biens, ils étaient protégés ; de même, cette personne ne perdait en aucun cas sa qualité de citoyen, il était simplement considéré comme fugitif et à son retour une purification était accomplie selon les rites qui lui permettaient ainsi de retrouver toutes ses prérogatives politiques, mais aussi ses prérogatives religieuses. Conclusion La notion d'homicide a évolué durant les différentes périodes de la Grèce antique. Tout d'abord, durant la période homérique l'homicide était rattaché à la notion de vengeance et de famille ; il a fallu attendre la création des cités ainsi que des lois afin qu'il y ait la création d'institutions pour juger ses actes et supprimer la notion de vengeance. [...]
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