Sacre droit, roi, ordines, consecrandum, coronandum regem, Pépin le Bref, Charles X, autorité royale, service public, onction, femme
En 751, Pépin le bref, est sacré Roi à Soisson. Ce roi sera sacré une deuxième fois en 754 à Saint Denis. Le dernier Roi sacré est Charles X, à Reims, en mai 1825.
Il est indispensable de constater que hormis quelques exceptions la plupart des sacres ont été pratiqué à Reims ; et ce à partir des Ordines ad consecrandum et coronandum regem, qui sont des textes manuscrits de recueils liturgiques rédigés à Reims à la fin du règne de Saint Louis.
[...] S'en suit insignes royaux remis : l'anneau symbolisant l'union avec son peuple, le sceptre symbolisant puissance et autorité, le glaive symbole de force, la main de justice symbole de justice, la couronne posée sur la tête du roi par 12 pères ecclésiastiques et 6 laïcs.) Le roi par le sacre à cette époque (avant le 14e siècle) est perçu comme l'intermédiaire entre Dieu et son peuple. C'est pourquoi le sacre est symbole d'élection du roi par Dieu. À partir du 14e, et plus précisément à partir du 15e siècle le symbole du sacre se modifie progressivement. Les différentes crises et guerres qui se sont succédé ont elles aussi mené à une évolution du rôle sacramentel, les systèmes de succession ont été variés et ont posé des difficultés pour succéder au trône. [...]
[...] Cependant, il reste un laïc pendant et après le sacre. Durant le sacre, il est proche autant d'un diacre, que d'un prêtre que d'un évêque. Il a le pouvoir thaumaturgique suite au sacre. Le toucher royal va s'exercer à partir de Saint Louis jusqu'à Louis XIV exclu, dans le sanctuaire proche de Saint Marcoul à Corbeny. Avec Saint Louis la construction de la « religion royale » a presque atteint son sommet. Les nouveaux ordines (ordres) détachent le sacre royal français du tronc commun européen. [...]
[...] Les nouveaux ordines font apparaître la main de justice. Saint Louis a réorganisé la nécropole royale de Saint Denis de façon à en faire la nécropole sacrée de la dynastie capétienne, ou au mieux de la dynastie française (réservée aux rois et reines sacrés et couronnés). Le successeur de Saint louis, affirme qu'il a été transporté ad aeternum regnum, et gloriam sine fine, le Royaume éternel et dans la gloire sans Le cérémonial est un acte religieux qui se déroule toujours en présence de nombreux évêques (Eglise sacre le roi, roi au service de l'Eglise), avec une prééminence progressive reconnue à l'archevêque de Reims. [...]
[...] Entre la fin du 13e et le début du 15e se joue, l'inscription de la permanence de l'Etat dans la constitution monarchique. B. Les femmes, exclues du trône de France Juridiquement parlant on parle d'une cristallisation d'une coutume successorale entre 1316 et 1328. On parle d'une coutume paisible, cette coutume est l'exclusion définitive des femmes de la couronne. Durant le règne capétien, même lorsqu'il n'y avait pas d'héritier direct du trône, on a préféré chercher dans des liens familiaux plus éloignés plutôt que de remettre la couronne à une héritière directe du trône. [...]
[...] La royauté française est parvenue à surmonter les crises importantes engendrées par le système féodal grâce à l'institution du sacre qui a toujours assuré aux rois de France une place appart dans leurs politiques même lorsque l'autorité royale était particulièrement affaiblie. En 987, avec le passage de la dynastie carolingienne à celle de dynastie capétienne va se traduire en politique par un effondrement de l'autorité royale. Mais même à ce moment-là est parvenue à remonter la pente. Cette singularité tient aux fonctions qui lui sont confiées à travers le sacre qui lui confère une autorité religieuse. [...]
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