« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune ».
C'est ainsi que commencent les articles de la DDHC, un texte fondamental et révolutionnaire.
En effet, ce texte transforme les sujets du roi en citoyens libres et égaux devant la loi. Les droits individuels sont proclamés, la propriété est garantie et l'égalité devant l'impôt est posée. La déclaration pose aussi les nouvelles bases de l'ordre politique, cet ordre politique repose sur le principe de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté nationale. La France est dotée d'une constitution le 3 septembre 1791. Cette constitution maintient le roi qui est chef de l'exécutif et qui a un droit de véto qui lui permet de s'opposer aux décisions du législatif.
Cette assemblée législative a un pouvoir considérable et siège en permanence. Le peuple ne peut participer au gouvernement que par ses représentants. Tous les Français n'avaient pas le droit d'élire leurs députés, il y avait une distinction entre les citoyens actifs et passifs. Seuls les actifs de plus de 25 ans avaient le droit d'élire les Grands Électeurs qui à leur tour pouvaient élire les députés. Le 10 août 1792, le roi est suspendu de ses fonctions et la république est proclamée. La monarchie constitutionnelle vient de mourir, elle s'est soldée par un échec.
Le nouveau régime, celui de la première République, se dote d'une constitution, c'est celle de1793 dite de « l'an 1 ». Ce régime est un régime d'assemblée, le pouvoir législatif est confié à la convention qui est élue au suffrage universel direct masculin. La convention désigne le gouvernement qui est responsable devant elle. Elle était composée de bourgeois, de petits commerçants, artisans et hommes de loi. Mais elle doit faire face à bien des difficultés et à la coalition des monarchies antirévolutionnaires. Cette constitution voit son application suspendue en attendant le retour de la paix. Une République est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le pouvoir politique directement ou par l'intermédiaire de représentants élus. Ceux-ci reçoivent des mandats pour une période déterminée et sont responsables devant la nation. Par des représentants, le peuple est la source de la loi. L'autorité de l'État s'exerce par la loi sur des individus libres et égaux. La France en est à sa Vème République.
[...] Le gouvernement de la république interdira toute écriture sur l'événement. Cette commune est devenue un mythe qui fait partie du patrimoine de la gauche. Une république incertaine à la conquête d'une légitimité nationale. -La menace royaliste. Après l'écrasement de la commune, Adolphe Thiers se fait le défenseur de la république conservatrice. La république ne fait plus peur, elle n'est ni l'anarchie ni le désordre. Nous avons une assemblée monarchiste composée à la fois des légitimistes partisans du comte de Chambord étant le petit fils de Charles X. [...]
[...] Puis il appuie son pouvoir sur des plébiscites. La presse est contrôlée par le système de l'autorisation préalable. Le corps législatif est lié. Le pouvoir législatif appartient au Sénat, au Conseil d'État et à Napoléon III. Il a toute la puissance exécutive. Napoléon III s'appuie sur l'église durant la première partie de son règne. Jusqu'en 1859, le pouvoir de Napoléon III est sans partage. De plus, il avait l'opposition des légitimistes, des catholiques, des libéraux, des républicains et des socialistes. [...]
[...] La victoire des républicains est alors totale. L'affaire Dreyfus, en 1898, provoque une grave crise et divise les Français. Le capitaine Dreyfus est accusé de trahison, mais des intellectuels comme Zola ainsi que des hommes politiques comme Jaurès dénoncent un antisémitisme de la part des juges. Mais malgré ces affaires compromettant la République, celle-ci finit tout de même par l'emporter. Malgré une longue période de doutes et d'instabilité, la République a finalement réussi à s'imposer dans l'esprit des Français, qui ont adopté de nombreuses mesures pour faire vivre leur république. [...]
[...] Les mesures sociales du gouvernement provisoire sont annulées. En effet, le suffrage universel masculin est devenu limité aux personnes ayant résidé au moins 3 ans dans un même lieu. Il y a alors trois millions de Français qui ne peuvent plus voter comme les ouvriers qui cherchent du travail. Le but est de les exclure, car ils se sont révoltés. Ces ouvriers attirent donc la méfiance ans plus tard, le 2 décembre 1851, Louis Napoléon Bonaparte organise un coup d'État et peu à peu va instaurer l'empire. [...]
[...] En effet, ce texte transforme les sujets du roi en citoyens libres et égaux devant la loi. Les droits individuels sont proclamés, la propriété est garantie et l'égalité devant l'impôt est posée. La déclaration pose aussi les nouvelles bases de l'ordre politique, cet ordre politique repose sur le principe de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté nationale. La France est dotée d'une constitution le 3 septembre 1791. Cette constitution maintient le roi qui est chef de l'exécutif et qui a un droit de véto qui lui permet de s'opposer aux décisions du législatif. [...]
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