Depuis la très haute Antiquité, la peine de mort semble inhérente à l'organisation même de toute société. Les Hébreux sont les premiers à en exprimer la nécessité non sans paradoxe. Les nécessités de la peine de mort passent par le principe du Talion. Le principe du Talion autorise une rétorsion strictement équivalente au dommage subi. "Qui répand le sang de l'homme, par l'homme son sang sera répandue" (Genèse).
[...] La compétence de l'Eglise ne peut, en matière de condamnation à mort, s'exercer qu'exceptionnellement au crime d'hérésie. Là encore, la sanction prononcée, l'exécution est transmise au bras séculier, non au juge ecclésiastique. Jusqu'au XVIII siècle, si les Etat ont appliqué la peine de mort comme sanction des crimes les plus graves, pour éliminer un individu dangereux, pour intimider ceux qui seraient tentés de commettre des crimes, si les Etat ont appliqué la peine de mort des réticences à la peine se sont souvent aussi manifestées. [...]
[...] Il est condamné le 2 mars 1757 à la peine de mort. On possède par le détail le récit de son exécution publique. Ce récit explique la sauvagerie du spectacle. Il est condamné à faire amende honorable devant la principale porte de Paris où il est mené, tenant une torche de cire ardente d'un poids de deux livres. Il est conduit sur la place de grèves à un échafaud. La main droite ayant tenu le couteau est brûlé de souffre. [...]
[...] Crime de vilain, peine de vilain LOYSEL. Cela ne veut pas montrer l'équivalence ou le rapport du crime au châtiment. Cela souligne que le caractère infamant est dans le mode d'exécution et non pas dans la peine. La pendaison est infamante, la roue est infamante. La peine de la roue est introduite en 1534 (Jean Calas y sera condamné). La roue s‘applique aux crimes énormes tel que le parricide, l'assassinat, l'empoisonnement ou le viol d'enfant. En de pareils cas le condamné est secrètement étranglé avant de recevoir les coups de barre de fer. [...]
[...] Les nécessités de la peine de mort passent par le principe du Talion. Le principe du Talion autorise une rétorsion strictement équivalente au dommage subi. Qui répand le sang de l'homme, par l'homme son sang sera répandue (Genèse). Le principe selon lequel, à la mort, doit répondre la mort se retrouve encore dans le livre de l'Exode : Quiconque frappe quelqu'un et cause sa mort, sera mis à mort. Dans le Lévitique : Si un homme frappe un être humain quel qu'il soit, il devra mourir. [...]
[...] Les propositions viennent tant de la gauche que de la droite. Mais, le gouvernement ne souhaite pas aller à l'encontre d'une opinion publique largement favorable à la peine de mort. En 1975, Michel FOUCAULT fait paraître un ouvrage essentiel Surveiller et punir, naissance de la prison. Il s'agit d'une étude montrant la fierté du XIX siècle pour son système carcéral. La politique de l'enfermement des corps repose sur le principe du contrôle absolu de la société sur les délinquants. Cet ouvrage commence par la description du supplice de DAMIENS, suivi de l'emploi du temps dans une prison de détenus en 1838. [...]
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