histoire du droit, histoire des idées politiques, continuité des idées politiques grecques, Rome Antique, Cicéron, loi naturelle, bien commun, Plèbe
Cicéron est un des grands hommes de l'histoire romaine, c'est un grand juriste et orateur, né en 103 et mort en 43 avant J.-C. Il fait partie d'une grande famille aristocratique des alentours de Rome.
Il deviendra un des plus grands avocats de Rome en raison de ses talents d'orateur, il sera également très engagé politiquement parlant. Il sera sénateur, proche de César au moment du déclin de la République, les généraux Romains veulent s'emparer du pouvoir de Rome.
[...] Histoire des idées politiques de l'Antiquité à nos jours - La continuité des idées politiques grecques dans la Rome Antique grâce à Cicéron = Cicéron est un des grands hommes de l'histoire romaine, c'est un grand juriste et orateur, né en 103 et mort en 43 av. J.-C . Il fait partie d'une grande famille aristocratique des alentours de Rome. Il deviendra un des plus grands avocats de Rome en raison de ses talents d'orateur, il sera également très engagé politiquement parlant. [...]
[...] On peut dire de Cicéron qu'il est un Romain hellénisé, les idées grecques sont partout présentes dans ses œuvres, notamment dans ses trois ouvrages essentiels : De Republica, De Legibus et De Officis. L'importance de la loi naturelle supérieure à tout autre principe. Cicéron va d'abord fonder ses idées sur le Stoïcisme, théorie que l'on doit à Xénon, connu pour discourir sur l'Agora. Selon Xénon, il faut se fonder sur la nature, lieu de sagesse, notamment la nature humaine. Les lois doivent donc être composées en fonction de la nature et de la nature humaine, s'en inspirer, elles sont tout le temps les mêmes, car la nature et la nature humaine ne changent pas. [...]
[...] C'est sur les lois naturelles et leurs principes que la vision de Cicéron est nouvelle, en ce qui concerne l'organisation politique concrète, il re prends simplement les idées de certains penseurs grecs comme Hippodame de Milet ou encore Polybe. Cicéron ne veut pas d'un régime pur, il prône les mérites d'un régime mixte avec des personnes raisonnables exerçant le pouvoir au service du bien commun. Cicéron va alors piocher des éléments dans chaque régime, il rejette la royauté qui pour lui est contraire aux libertés et donc aux libertés naturelles découlant du droit naturel, mais accepte de reconnaître l'avantage de la monarchie qui est selon lui l'unité du pouvoir. [...]
[...] Cicéron va cependant rajouter à tout cela, deux éléments importants : les Romains vont définir cette nature humaine comme étant universelle et non spécifique et réservée aux Grecs, et également que malgré ce principe de nature humaine, chaque individu a le droit à sa propre personnalité, on respecte le grand principe de nature humaine, mais chacun à droit à une petite part de liberté. Il y a donc l'émergence d'une idée de sphère d'autonomie individuelle qui n'existait pas chez les Grecs. Pour Cicéron, le droit et les lois sont faits pour protéger cette nature humaine, cette nature invite les gens à cohabiter, à vivre ensemble en communauté, mais va aussi contrôle cette communauté en y appliquant des lois, des règles qui vont imposer le respect de la nature de chaque individu. [...]
[...] L'idée des lois naturelles va donc tout naturellement aboutir à l'idée d'un régime politique, société qui doit faire en sorte que l'homme politique serve le bien commun. Cicéron réaffirme après les Grecs le caractère moral de la politique. Pour lui, il est dans la nature humaine de viser l'intérêt général quand on est au pouvoir, pouvoir qui doit donc être exercé le plus vertueusement possible et par les gens les plus compétents, qui se doivent d'être des exécutants de la volonté générale. [...]
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