Henry David Thoreau est un essayiste, enseignant et philosophe américain du 19e siècle (1817-1862 tuberculose). Thoreau est un indigné dans l'âme. Il a participé activement à la lutte contre les lois esclavagistes. Refusant de payer des impôts pour financer la guerre contre le Mexique, il est arrêté et emprisonné une nuit. De cette expérience il tirera son œuvre la plus célèbre, publiée en 1849, intitulée la désobéissance civile.
Ainsi, l'expression désobéissance civile apparait pour la première fois sous la plume de Thoreau.
Une forme de désobéissance civile existait déjà dans le mythe d'Antigone (celle-ci désobéit aux lois de la cité pour donner à son frère une sépulture décente) et dans la Lysistrata d'Aristophane (où les femmes décident de se refuser à leurs maris tant qu'ils n'auront pas mis un terme à la guerre / Lysistrata est une comédie grecque antique d'Aristophane écrite en 411 av. J.-C).
Par la suite, la désobéissance a été lentement théorisée en droit naturel, mais elle n'était pas acceptée par les philosophes chrétiens médiévaux de peur qu'elle ne produise des maux supérieurs au respect de la loi.
[...] Aujourd'hui, les Etats sont dotés de nombreux moyens juridiques permettant de contester une loi qui selon eux porte atteinte à des valeurs fondamentales (contrôle de constitutionnalité et tous les outils internationaux de protection des droits de l'homme ( Convention Européenne des Droits de l'Homme). C'est le droit lui-même qui a donné des moyens de contestation de la loi. Il va donc refuser toute forme de contestation et donc la désobéissance. C'est ce débat qui s'est noué autour des procès faits aux faucheurs OGM : leur désobéissance s'est manifestée par des destructions matérielles, remettant en cause la légitimité de ce type de pratiques dans la mesure où ici la désobéissance ne se contentait pas d'être une résistance non violente. [...]
[...] Thoreau appelle donc à une révolte, mais sans violence. Cet engagement passif se situe d'abord sur le plan individuel selon lui : La seule obligation qui m'incombe est de faire en tout temps ce que j'estime juste La désobéissance civile est pour lui une attitude personnelle qui découle d'un choix éthique, qui permet de rester en accord avec sa conscience. Il ne se préoccupait pas d'organiser une action collective. Il estime que l'individu est le juge final de ce qui est bien ou mauvais. [...]
[...] Thoreau est un indigné dans l'âme. Il a participé activement à la lutte contre les lois esclavagistes. Refusant de payer des impôts pour financer la guerre contre le Mexique, il est arrêté et emprisonné une nuit. De cette expérience il tirera son œuvre la plus célèbre, publiée en 1849, intitulée la Désobéissance civile. Ainsi, l'expression désobéissance civile apparait pour la première fois sous la plume de Thoreau. Une forme de désobéissance civile existait déjà dans le mythe d'Antigone (celle-ci désobéit aux lois de la cité pour donner à son frère une sépulture décente) et dans la Lysistrata d'Aristophane (où les femmes décident de se refuser à leurs maris tant qu'ils n'auront pas mis un terme à la guerre / Lysistrata est une comédie grecque antique d'Aristophane écrite en 411 av. [...]
[...] C'est Thoreau qui va fonder véritablement la désobéissance civile. Ce principe nous renvoie à la question, le droit est-il juste, plus particulièrement la loi est-elle juste ? Selon Thoreau ce qui est légal n'est pas forcément juste. Il prend l'exemple des lois esclavagistes. Dans la mesure où ces lois sont iniques, il explique qu'il faut nécessairement désobéir afin de ne pas être complice de cette injustice. (Ainsi, une loi injuste justifie la désobéissance civile. Si nous ne faisons pas la distinction entre le juste et l'injuste, Thoreau affirmait que nous perdrions éventuellement la capacité de faire cette distinction et deviendrions à la place moralement insensible). [...]
[...] Il s'oppose également à la guerre que les États-Unis ont entreprise contre le Mexique et qui eut pour conséquence la perte d'une grande partie du territoire du peuple mexicain. Il existe ainsi des lois injustes, attentatoires contre le droit des personnes et du peuple, contre lesquelles on se doit de résister puisqu'elles sont néfastes pour la coexistence démocratique. Ainsi, Thoreau propose comme remède à l'injustice la désobéissance civile. Un remède à l'injustice : la désobéissance civile Ici, il convient d'apporter une réponse à la question suivante : que faire face à cette injustice ? [...]
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