Droit canonique, droit canon, mariage, droit romain, droit au Moyen-âge, époux, consentement, père de famille, chef de famille, sponsio, Église catholique, contrat de mariage, fête religieuse, obligation de consommation du mariage, empêchement au mariage, inceste, effet du mariage, devoir de fidélité, sanction de l'infidélité, divorce, sacralisation du mariage
Le mariage est une union entre deux individus. Elle est encadrée par la loi et doit suivre certaines formes, certaines conditions et une certaine procédure pour devenir officielle et reconnue aux yeux de la loi. Ces conditions imposées par le droit ont évolué dans le temps, en même temps que le droit évoluait. Ce développement s'intéressera ainsi à la formation du mariage sous le droit romain et à sa formation sous le droit canonique se développant ensuite. Le droit romain, droit important qui a inspiré le nôtre, se développe du 2e siècle avant J.C au 6e siècle après J.C au sein de trois grandes périodes historiques. C'est plus tard, au Moyen-âge, entre le Ve et XVe siècle que le droit canonique, le droit canon, se développe fortement avec le renforcement de l'Église et de son influence.
[...] On met ensuite ce mariage par écrit devant témoin pour pouvoir par la suite apporter la preuve de ce mariage. L'Église et son pouvoir L'Église arrive ensuite et renforce son pouvoir. Elle vient peu à peu imposer ses conditions et créer de nouvelles formes. Le mariage va alors légèrement évoluer, mais on retrouve des particularités du droit romain. Dans un premier temps l'Église vient renforcer les conditions posées par le droit romain. On impose alors qu'en plus du consentement le mariage soit consommé. [...]
[...] Des conditions strictes permettent, si elles sont remplies, le divorce. La séparation de corps se développe également et le mariage putatif fait son apparition. L'Église vient tenter de dissuader les époux de rompre le mariage établi. Le droit de l'Église s'inspire donc très fortement du droit romain pour ce qui est du mariage. L'Église vient en effet en reprendre la plupart des codes, des conditions et des formes. Elle va toutefois aggraver la plupart des règles, les renforcer. Cela se voit très bien avec le divorce par exemple. [...]
[...] Désormais ce sont les futurs époux qui doivent consentir au mariage et non plus les parents. Encore une fois on conserve ici le droit romain en l'aggravant, en le renforçant. Les empêchements au mariage vont également être renforcés. L'Église va tenter d'écarter le plus possible l'inceste. Elle va donc passer au comput germanique. L'inceste sera redéfini et on prendra une façon plus large pour compter. Là où l'Église va légèrement différer du droit romain, c'est au niveau des effets du mariage. Le mariage à Rome imposait une vie commune des époux. [...]
[...] Cela semblait logique puisque la femme dépendait de son mari dans le cas d'un mariage avec la main. Dans le cas d'un mariage sans la main la vie commune était moins obligatoire, car la femme dépendait de son père. La fidélité était également imposée aux deux époux, mais l'infidélité était plus fortement sanctionnée chez la femme. Pour finir, le mariage créait un devoir de secours et d'assistance entre les époux. Cela était fait dans le but de les ramener au même rang social. [...]
[...] La formation du mariage à Rome a-t-elle inspiré le droit canonique ? Le mariage est une union entre deux individus. Elle est encadrée par la loi et doit suivre certaines formes, certaines conditions et une certaine procédure pour devenir officielle et reconnue aux yeux de la loi. Ces conditions imposées par le droit ont évolué dans le temps, en même temps que le droit évoluait. Ce développement s'intéressera ainsi à la formation du mariage sous le droit romain et à sa formation sous le droit canonique se développant ensuite. [...]
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