La question du ou des fondements appartient à la philosophie du droit. La philosophie du droit est une approche renouvelée du contenu des règles de droit, de leurs fondements et finalités, de l'objet même du droit. L'expérience de ceux qui nous précèdent sont autant d'éléments de réflexion. Ainsi, s'instaure un véritable dialogue ayant pour serviteur l'écoute des arguments d'autrui et pour fin d'avancer ensemble dans la même direction : la recherche du vrai. Il est important, au début des études de droit, de donner à l'étudiant des référents, des pistes de réflexion pour qu'il commence cet apprentissage de la pensée et puisse enrichir la réflexion de ses conclusions (...)
[...] Elles sont éventuellement régulatrices, mais elles ne sont pas juridiques. C'est encore la raison pour laquelle il ne saurait, pour un jusnaturaliste y avoir de vide juridique, mais seulement un vide législatif ; pour la même raison, la théorie doctrinale du non-droit 1 n'est en fait qu'une théorie de la non loi. Cette doctrine du droit naturel a été dénoncée comme étant une doctrine fidéiste du droit, parfois désignée sous le terme d'école idéaliste, alors qu'elle repose sur une démarche spéculative et non immanentiste. [...]
[...] Il a vocation à disparaître par l'effet de la lutte des classes qui doit aboutir à la victoire du prolétariat. Cette étape atteinte il y aura dépérissement de l'Etat car ce sera une société sans classe. En effet, ce sera le résultat nécessaire de l'abolition du besoin même du pouvoir organisé d'une classe pour l'abolition de l'autre. V. Le capital. Jhering (1818-1892, Allemagne). Il défend que le droit naît de la force et que l'Etat, seul détenteur de la contrainte, est la source unique du droit. Une règle de droit dépourvue de contrainte juridique est un non sens. V. [...]
[...] Essentiellement volontariste, Locke a une théorie du droit proche du positivisme où l'Etat est régulateur des conduites humaines en société. V. Essai sur l'entendement humain. Pufendorf (1632-1694, Allemagne). Il est fils d'un pasteur luthérien. Le droit naturel est un droit qui se découvre par la raison et permet d'établir des lois universelles et immuables. Son fondement est la sociabilité de l'homme. En reconnaissant la nature de l'homme en face de moi identique à la mienne je suis poussé à m'associer à lui et à le considérer comme égal en raison de sa nature d'homme. [...]
[...] La solution juridique est solution légale. Le droit positif (posé) est, par ce postulat de départ, toujours complet, il est tout le droit. Le droit naturel n'a pas d'existence réelle, il est idéal et purement conceptuel. La conséquence est de réduire le droit à n'être que l'expression d'un pouvoir institutionnalisé, indépendamment du contenu des règles édictées. Il serait dès lors dissociable de la recherche de la justice ou du bien commun et pourrait servir tout intérêt décidé par le pouvoir en place. [...]
[...] Formes dérivées du positivisme sociologique, le positivisme scientifique (Karl Marx) et positivisme historique (Savigny) placent la genèse des règles de droit dans les faits sociaux, pour le premier ordre économique, pour le second d'ordre historique. Ces faits économiques ou historiques seraient porteurs des besoins du corps social et donc des règles juridiques adaptées à ces besoins. B. Le droit naturel Le droit naturel est d'abord le droit naturel classique (Aristote, Saint-Thomas d'Aquin). Il part de l'idée selon laquelle le droit est l'objet de la justice, il est la mesure du juste. [...]
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