Commentaire de texte relatif au contrat féodo-vassalique et plus particulièrement au fief et aux obligations du vassal. Ce commentaire s'appuie sur le Traité des lois et coutumes d'Angleterre de Glanville. Ce traité nous fait part d'une évolution qui va marquer la relation féodo-vassalique, il s'agit de l'hérédité du fief. Aussi, il nous rappelle les obligations que doit le vassal à son seigneur. Ce sujet a un intérêt majeur puisqu'il nous permet de comprendre l'hérédité du fief acquise dans le courant du XII siècle dans tous les pays d'Europe. En effet, dans ce traité, on trouve les règles de cette hérédité.
[...] Il faut alors les punir. Nous traiterons ainsi des sanctions Le problème de la pluralité des engagements Ce problème est envisagé par GLANVILLE dans le troisième et cinquième paragraphe. Le problème est donc de savoir ce qu'il advient en cas de guerre entre les seigneurs auprès desquels le vassal s'est engagé. GLANVILLE énonce: " un homme peut prêter hommage à plusieurs seigneurs pour les différents fiefs qu'il tient d'eux: mais il doit y avoir un hommage préférentiel (hommage lige) que l'on prête au seigneur dont on tient le principal établissement." Ce système de l'hommage lige précisé vers le milieu du XII siècle établit quel doit être le seigneur prioritaire. [...]
[...] Il faut cependant préciser que l'auteur, en parlant du "service", fait surtout allusion au service d'ost et donc à l'aide militaire. Le vassal doit des obligations positives et négatives. Seulement, deux problèmes se posent par rapport à ces obligations. en effet, les vassaux ne respectent pas toujours leurs obligations. Les difficultés liées à ces obligations Ces difficultés sont de deux ordres. D'une part, à partir du XII ème siècle, le fief prend une place de plus en plus importante dans la relation féodo vassalique. Alors, le vassal s'engage pour recevoir un fief. [...]
[...] Pour cela, il doit obéir au rite du relief. Seulement, il faut maintenant se questionner sur l'héritier lui même. Qui hérite? On cherche donc les qualités de l'héritier Les qualités de l'héritier D'abord, il faut que l'héritier du vassal soit pleinement capable d'assurer les services dus. On part alors de l'idée qu'un vassal jeune est plus apte qu'un vieillard à remplir le service de guerre. Par conséquent, les ascendants sont exclus par les descendants et les collatéraux en vertu de l'adage "fief ne remonte". [...]
[...] On vient de voir comment se réglait le problème de la pluralité des fiefs. Il convient maintenant de mettre en évidence les sanctions qui avaient cours à cette époque Les sanctions A cette époque, de nombreux vassaux ne respectent pas leurs obligations. Alors, on met en place des sanctions. On distingue principalement deux sanctions. D'abord, il y a la rupture de foi. Glanville y fait référence à la ligne 12: "il est donc certain qu'un vassal ne peut attaquer son seigneur sans rompre la foi de son hommage". [...]
[...] D'abord, on va examiner les règles relatives à la transmission du fief puis, on va analyser les problèmes survenus lors de cette transmission Les règles relatives à la transmission du fief Lorsqu'un vassal décède, la remise du fief à son héritier fait intervenir le rite du relief Aussi, cet héritier ne peut pas être n'importe qui, on admet des règles concernant l'héritier. ON parle ainsi des qualités de l'héritier 1. Le rite du relief La transmission du fief par voie de succession fait intervenir le rite du relief destiné à rétablir la continuité rompue entre le seigneur et le vassal par le décès de l'un des deux. Il est très tôt admis que le vassal peut conserver le fief à la mort de son seigneur, décision a priori contraire à l'engagement personnel. [...]
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