Règle morale, règle sociale, loi positive, libertés, suppression, pratique législative, arbitraire, lois discriminatoires, Nietzsche, Foucault, Orwell, Aristote, Hegel, Weber, utopies anarchistes, loi, Michel Foucault, John Locke
Le droit est ce qui est permis par une règle. Encore faut-il distinguer la règle morale intérieure à la conscience et à la règle sociale imposée par la collectivité sous la forme de loi écrite ou de coutume acceptée par tous les membres d'un groupe. En effet, la loi est d'abord au sens juridique la loi positive qui émane du pouvoir politique en vue de régir l'activité d'une société donnée. Les lois sont aussi par extension les prescriptions diffuses ou obligations imposées par la société sous la forme de la conscience sociale.
[...] L'individu est effectivement se considère comme « vu dans la masse » comme l'a démontré avec succès George Orwell dans 1984. Bakounine quant à lui affirme que la révolte contre toute autorité est le propre de l'Homme. L'Homme rejette l'État au nom de la liberté. L'individu doit se gouverner seul. Le mouvement anarchiste au sens premier du terme prône aussi l'existence d'un groupe de voix qui gouvernerait, d'individus issus du peuple agora). Cependant, l'État édicte aussi des lois qui garantissent les libertés fondamentales. [...]
[...] C'est en s'opposant à l'ordre des choses que l'on se prive de vivre librement. La vie humaine est de toute façon soumise à certaines contraintes. L'homme est soumis à la loi de la chute des corps mais ces contraintes déterminent aussi le cadre de notre liberté. Pour Spinoza, agir librement c'est connaître la nécessité qui régit, penser en accord avec la nature des choses. L'État est donc l'expression d'un pacte social librement consenti. Rousseau concilie la liberté individuelle avec l'autorité de l'État. [...]
[...] Dans la faveur des régimes républicains et démocratiques en général, nous découvrirons aussi que les individus ont la possibilité de se révolter contre une loi injuste. D'ailleurs ces individus ont le droit mais aussi le devoir de s'y opposer. La justice et les lois donc favorisent le respect des libertés et de la dignité de la personne. Les lois sont dans ce sens l'aboutissement d'une lutte pour les libertés fondamentales. Aujourd'hui, quand on parle de lois contre les discriminations, ceci est bien pour protéger l'égalité et favoriser l'épanouissement de tous les hommes. [...]
[...] La question qui se pose est de savoir comment respecter une loi si elle est la volonté d'un arbitraire légalisé. La loi dans les pays où les dictatures s'exercent a en réponse un non-respect l'exercice d'une sanction plus encore que dans les pays démocratiques. La loi peut devenir alors un instrument organisé pour la lutte contre l'opposition. Ces pays édictent des lois discriminatoires ou répressives visant à évincer les opposants. La pratique législative des institutions vise à discipliner les êtres Si adoucissement des peines il y a comme en France par exemple depuis l'abolition de la peine de mort en 1981, certains diront que l'exercice a pour but de renforcer les moyens de surveillance à l'encontre des individus par des systèmes d'écoute parfois légalisés, de surveillance des courriers via Internet. [...]
[...] L'éducation par la loi a pour finalité la bonne articulation des individus les uns avec les autres. L'éducation peut aussi rendre les Hommes plus raisonnables sans l'obligation pour l'État de surveiller. « Les bonnes institutions sociales disait Rousseau sont celles qui savent le mieux dénaturer l'Homme, lui ôter son existence dissolue pour lui en donner une relative et transporter le moi dans l'unité commune. » Les lois qui intègrent les individus dans la vie sociale visent également à éviter les conflits entre les différentes sociétés, à éviter les guerres. [...]
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