La tradition imprègne fortement la culture africaine, il faut cependant arriver à la concilier avec une nécessaire modernité.
Le premier texte est un extrait d'une déclaration de M. Abdou Diouf du 5 avril 1984. Celui-ci est né le 7 septembre 1935 à Louga, au Sénégal. C'est un homme politique sénégalais. Il fut Président de la République du Sénégal de janvier 1981 à avril 2000. Il est actuellement Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), et ceci depuis 2002.
Sur le plan international, il contribua à faire entendre la voix du Sénégal dans le monde, et il lutta pour une unité africaine plus forte (...)
[...] C'est la que la position de M. Abdou Diouf paraît assez clairvoyante et novatrice, pour son époque. Il voudrait que la loi freine progressivement la pratique de l'excision, en même temps que les moeurs et l'opinion du peuple évolue. Cela consisterait donc à laisser le peuple prendre en main la maîtrise de l'évolution culturelle. Cela dans le but de ne pas faire passer de loi que le peuple, dans sa majorité n'accepte pas, ce qui rendrait la loi absolument inefficace. [...]
[...] C'est un homme politique sénégalais. Il fut Président de la République du Sénégal de janvier 1981 à avril 2000. Il est actuellement Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie et ceci depuis 2002. Sur le plan international, il contribua à faire entendre la voix du Sénégal dans le monde, et il lutta pour une unité africaine plus forte. Sur le plan national, il prôna une ouverture plus grande à la démocratie dans son pays. Il oeuvra aussi pour une libéralisation progressive de l'économie. [...]
[...] Il semble nier les conséquences dramatiques qui peuvent s'ensuivre de l'excision, que ce soit au plan physique ou moral. Sa description du rite de l'excision dévoile qu'il considère la circoncision comme le stricte égal de l'excision, alors que l'excision est objectivement bien plus néfaste que ne peut l'être la circoncision pour un homme. L'auteur est plus préoccupé par la perpétuation des traditions que par la place de la femme au sein de sa société. L'anonymat de l'auteur ne pourrait pas être du au caractère tabou de l'excision que M.Diouf a remarqué? [...]
[...] Nous allons maintenant voir qu'il existe des divergences entre les gouvernants et la culture traditionnelle en Afrique II Des divergences entre gouvernants et culture traditionnelle Ces divergences peuvent s'expliquer par la collision entre la modernité et la tradition. L'exemple de la place de la femme illustre bien ce paradoxe de la société africaine. Une inévitable confrontation modernité et tradition On voit distinctement des opinions qui ne coïncident pas entre l'auteur du premier texte, le Président de la République du Sénégal M. Abdou Diouf et l'auteur anonyme du second texte. En effet, on pourrait dire que M. [...]
[...] Il part de ce constat afin de vouloir affaiblir cette pratique. Mais il anticipe déjà les critiques que pourraient lui faire les défenseurs de l'excision. Il précise en effet que, si une évolution doit se faire, que ce soit juridique ou morale, il faut que cette transformation vienne du Sénégal lui même et non de l'extérieur. Selon le l'ancien Président de la République du Sénégal, il sera donc nécessaire de légiférer pour entraver l'excision, dans un futur proche. Ce qui sera fait 15 ans après cette déclaration de M. [...]
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