La métaphore qui est particulière aimée à la fin du Moyen Age: « le roi est la tête ».
Le roi est le sommet de la construction, il est au dessus de ses semblables. Cette position est la conséquence de sa nature humaine.
Les capétiens sont marqués par une tache liée à la prise de pouvoir d'Hugues Capet. Pour pas mal de contemporains on a une usurpation du trône. La dynastie capétienne naît donc dans une situation de crise de légitimité (...)
[...] En 1337, Édouard 3 devient majeur et se rend compte de ce qui s'est passé. Il considère que sa renonciation était illégitime parce qu'il était mineur et pas capable de comprendre ce qui se passait. Il revendique qu'il a été exclu du trône de France. Celui-ci rentre donc en guerre contre son cousin, Philippe De Valoi. La Guerre de Cent ans débute en 1337. Edouard 3 en vertu des règles féodales, aurait du recevoir la couronne, il était le plus proche. [...]
[...] On a un roi saint, ce qui n'est pas commun et ce qui est reste unique à cette époque. Il montre que la dynastie capétienne est voulue par Dieu. Le peuple français est donc un peuple élu de dieu. Ce n'est plus là un rattachement à une légende antique. Le peuple français remplace le peuple élu d'Israël. Le sacre qui apparaît en France en 751 avec Pépin Le Bref, n'a plus les mêmes fonctions. On est désormais roi dès la mort du précédent roi et non plus après une cérémonie. [...]
[...] Suivant cela, Bossuet arrive à la conclusion que la monarchie est la meilleure forme de gouvernement parce que c'est la plus ancienne et la plus stable. Dans cette monarchie, les sujets sont soumis au Roi. Il tire 4 conclusions: Dieu établit les Rois ce qui signifie que le trône royal c'est le trône de Dieu lui même. La personne des Rois est sacré au sens positif. On doit obéir au Roi du fait de la religion et de la morale. Les Rois ne doivent utiliser leur puissance que pour le bien du royaume. [...]
[...] Les idées de Luther sont développées par Jean Calvin. Il va approfondir les idées politiques de Luther. Il va reprendre le fait que le roi n'est qu'un homme qui n'est pas supérieur aux autres et que le pouvoir que détient le roi n'est qu'un pouvoir de gouvernement selon la bonté divine. A partir de ce moment là, cela implique qu'il existe des limites au pouvoir divin du roi. Si jamais le roi s'en écarte, les hommes doivent désobéir et résister au roi qui sort du droit chemin. [...]
[...] Section Les fondements doctrinaux du pouvoir monarchique: Paragraphe La souveraineté: A. Les racines médiévales de la souveraineté: C'est à partir du 16ème, que l'entourage du roi emploi le terme de souveraineté. Cette idée de souveraineté du roi implique avant tout l'indépendance du roi par rapport à l'empereur. On parle d'un roi souverain également, parce qu'il est au sommet de l'organisation à l'intérieur du royaume. La suzeraineté repose sur les liens féodo-vassaliques. La souveraineté est la conséquence même de la nature de la fonction royale. [...]
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