Mythe de l'Etat, plan détaillé, puissance publique, Etat unitaire, Etat fédéral, souveraineté, citoyenneté, pouvoir politique, théories réalistes, croyance collective, théories naturalistes, immatérialité de l'Etat
L'État se définit comme une réunion, sur un territoire donné, d'une population et l'exercice d'une puissance publique et peut prendre diverses formes (État unitaire, fédéral ou multinational). L'État unitaire se caractérise par l'existence d'un seul pouvoir politique, détenu au niveau national, exerçant la souveraineté, et dont les décisions s'appliquent sur l'ensemble du territoire national. Il existe une citoyenneté unique. L'État fédéral, lui, est un État habituellement souverain, composé de plusieurs entités autonomes dotées de leur propre gouvernement, nommées États fédérés. Il peut être considéré comme opposé à l'État unitaire.
[...] Transition A-B : Il faut reconnaitre aux théories réalistes le mérite de voir au-delà de l'État pour mettre en lumière les rapports de force qui structurent le monde social et qui ne sauraient se résumer à l'exercice de la contrainte étatique. Il convient, cependant, de ne pas en exagérer la portée : c'est bien l'adhésion collective à l'idée de l'État qui réalise du pouvoir politique. L'État, un sens de la réalité du pouvoir Pour répondre aux réalistes -->doubles réponse : risqué si l'on ne se représente pas l'État que l'on concevait simplement l'existence d'un pouvoir, au bout d'un temps, on remettrait en cause ce pouvoir irréel, l'État est bien là, son pouvoir se manifeste. [...]
[...] L'État est-il un mythe ? - Plan détaillé Phrase d'accroche : Si on peut considérer, avec Nietzsche, qu'État et Peuple ne sont guère synonymes, la capacité du premier à mentir poserait alors la question de sa nature : est-il un mythe ou une réalité personnifiée ? Définitions et délimitations : Quelle qu'en soit la définition qu'on retient, le mythe vient du domaine des idées et non de la matérialité. Il peut être envisagé sous un angle imaginaire pour les fables et les récits mais également sous un angle plus concret et plus matériellement réel. [...]
[...] Enjeux et intérêts du sujet : La question de la nature idéelle de l'État revêt un intérêt à la fois pratique et théorique. D'un point de vue pratique, la concurrence que subit l'État comme mode d'organisation sociale que cela soit par les Nations sans État qui réunissent derrière elle une communauté liée et obéissante à l'idée qu'elles représentent ou par la puissance grandissante de firmes privées est manifeste. De telles formes ne sont-elles pas d'une réalité plus palpable que celle de l'État ? [...]
[...] Il n'en demeure pas moins que ces éléments ne prennent tout leur sens que lorsque la notion d'État s'y superpose : c'est elle qui donne son sens à la notion de puissance publique, notamment, en la distinguant d'autres formes d'autorité. C'est elle qui distingue la population d'autres formes de communauté et qui distingue les frontières étatiques qui marquent le territoire des bornes établies autour d'une propriété. Pour cela et de par sa nature juridique, l'État est une personne morale de droit public. L'État apparait comme une idée, une création de l'esprit. [...]
[...] C'est une abstraction, un artifice. -l'État est une oeuvre de l'esprit : il est créé par l'esprit sans pour autant représenter une réalité préexistante : de ce point de vue-là, on se distingue des théories naturalistes. Transition I - II : Si l'État se présente donc comme une abstraction n'ayant pas pour fonction de représenter une réalité tangible préexistante, il n'en demeure pas moins que sa conceptualisation répond au besoin d'exprimer une puissance qui s'affirme bel et bien. C'est qu'à la notion d'État sont attribuées des fonctions, dont la réalisation concrète matérialise son existence. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture