principe de laïcité, christianisme, Église catholique, séparation de l'Église et de l'État, Révolution française, droit divin, clergé, article 10 de la DDHC, hierocratie, loi du 9 décembre 1905, Aristide Brillant, concordat de Bologne, monastère de Cluny
« La laïcité, pour le catholicisme, est un enfant matricide non désiré » : Aram Mardirossian explique cela par le fait que la laïcité trouve ses fondements dans le christianisme et dans une société chrétienne depuis l'aube de sa naissance. En effet, le peuple et l'État français sont chrétiens depuis le Ve siècle après Jésus-Christ. Le christianisme s'est imposé dès les Franciliens et a ensuite permis le rayonnement de la France et de son pouvoir, en évoluant avec la puissance française de manière corrélée jusqu'au XIe siècle, marqué par une suprématie du monastère de Cluny avec sa prière et son éclairage perpétuel.
[...] L'émergence de la laïcité était-elle inéluctable ? « La laïcité pour le catholicisme est un enfant matricide non désiré » : Aram Mardirossian explique cela par le fait que la laïcité trouve ses fondements dans le christianisme et dans une société chrétienne depuis l'aube de sa naissance. En effet, le peuple et l'État français est chrétien depuis le Ve siècle après Jésus Christ. Le christianisme s'est imposé dès les franciliens et à ensuite permit le rayonnement de la France et de son pouvoir, en évoluant avec la puissance française de manière corrélée jusqu'au 11ème siècle, marqué par une suprématie du monastère de Cluny avec sa prière et son éclairage perpétuelle. [...]
[...] Le pape pouvait par exemple déposer n'importe quel roi français s'il n'agissait pas en chrétien. C'est pourquoi des tensions ont commencé à émerger entre le roi de France et le Pape, notamment illustré par un conflit entre le roi Philippe IV Le Bel et le Pape Boniface VIII, marque é par l'attentat d'Anagni en septembre 1303. Le roi ne voulait plus être soumis sur son territoire, et bien que cette illustre phrase de Philippe Le Bel soit destinée, à l'origine, au Saint Empire Romain Germanique, celle-ci a été reprise pour combattre les intentions sacerdotalises des ecclésiastiques : « Le roi de France est empereur dans son royaume ». [...]
[...] Mais le principal changement est la mise en place de la loi du 9 décembre 1905 suggérée par Aristide Brillant, président du conseil à l'époque. Cette loi comporte 44 articles et marque principalement la séparation des Églises et de l'État. Les 2 premiers articles vont poser les principes de la laïcité, bien qu'encore aujourd'hui elle ne soit qu'abstraitement définie. Les articles suivants à 44) vont légiférer principalement pour empêcher les Églises et le clergé de redevenir un pouvoir fort, ainsi que pour toute autre religion. [...]
[...] Dont la primauté de celui-ci dépasserait-celle de Dieu car chaque Homme aurait des droits fondamentaux inaliénable appartenant à sa personne. Ces idées émergent majoritairement des philosophes des Lumières (auto-proclamés ainsi), expliquant que l'Homme devrait faire primer la raison sur tout le reste, et que cette raison dépasse toute croyance. Avant 1789, le roi de France tenait son pouvoir de Dieu, mais à partir de la révolution, il tient son pouvoir du peuple, il devient le Roi des français. La DDHC amène ce côté particulier de la laïcité matricide car le texte tire ses fondements du christianisme et d'un peuple chrétien, or les droits de l'Homme prennent acte de l'expulsion de Dieu de leur royaume. [...]
[...] Du moins de la primauté de celui-ci. L'article 10 dispose ainsi « La liberté de conscience doit être complète et totale, même en matière religieuse ». A ce moment-là, on fait table rase de toute la société holistique dans laquelle on a toujours vécu, pour que l'individu prime désormais sur le groupe. On parle de changement paradigmatique du fait qu'avant, sous l'Ancien Régime, Dieu était le fondement de tout, mais si l'on veut faire primer l'individu sur la société, il faut le faire passer au second plan voir même l'expulser ce celle-ci. [...]
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