Le Droit romain, ancêtre du Droit, a traversé de nombreux siècles et a subi bien des évolutions. Ce n'est qu'au fil de ces évolutions qu'il a pu se spécifier, se différencier de part sa nature et de part les diverses distinctions pouvant être relevées.
Nous ne nous intéresserons particulièrement ici aux distinctions pouvant être rencontrées dans le Droit romain dès le début du Droit archaïque, en -753 avant notre ère, à la chute de l'Empire romain d'Occident, en 476. Par ce sujet, « Distinctions & Droit romain », entendons un double sens. Le premier concerne les écarts, les différences entre le Droit romain et le reste des règles de la société romaine. Le second concerne les écarts au sein même du Droit de l'époque.
[...] L'étude de ce sujet est pertinente car elle nous permettra de nous rendre compte de l'évolution du Droit romain, qui pour son temps réalisait déjà des distinctions avancées pour l'époque. Nous pouvons dès lors nous demander comment le Droit romain se distinguait du reste des règles de la société, mais aussi comment se distinguait-il des autres Droits. Pour répondre à cette interrogation, nous verrons tout d'abord que le Droit romain se distinguait de la société et plus précisément de la religion et de la morale, qui possédaient leurs propres instances, mais qu'il se distinguait aussi du fait juridique. [...]
[...] C'est en ce sens que le Droit romain s'est progressivement détaché de la religion ainsi que de la morale au fil des siècles de l'Empire romain. Pouvant paraître plus surprenant, le fait que le Droit romain se distingue des faits commis. Le Droit romain a cherché à se distinguer, à s'éloigner des faits commis par une tierce personne afin de juger de manière virtuelle, sans qualifier les faits. Il y a au sein du Droit romain des éléments juridiques qui nous permettent d'illustrer que le Droit se distingue des faits. [...]
[...] Cependant, à Rome les citoyens romains étaient différenciés des non-romains et différenciés des esclaves. On imagine donc qu'il n'était pas possible d'appliquer à un esclave le même Droit qu'à un romain. C'est ainsi qu'en Droit privé, les romains opéraient à une catégorisation, qui se divisait en trois classes. Rappelons avant tout que la finalité du Droit est de permettre la vie de tout être humain en collectivité, en société, en maintenant l'ordre social par le biais des règles établies par le Droit. [...]
[...] Statut qui, selon notre avis ne les renvoyait qu'à l'état d'animal, ne leur conférant que les droits dont la nature les avait pourvu, sans leur reconnaître d'autres droits. Nous pouvons donc ici voir que le Droit romain distinguait bien, au sein du Droit privé, des Droits plus restrictifs applicables aux romains, aux étrangers et aux esclaves. Là encore le Droit romain opérait une distinction quant au fait de l'application du Droit en fonction de la personne. Même si les trois Droits énoncés ci-dessus s'appliquait aux citoyens romains, un esclave ne disposait que des droits octroyés par le Jus Naturale, restreignant ses possibilités d'actions. [...]
[...] Il est cependant important de souligner que le Droit ne perdit pas son caractère sacré dès -509, cela s'est étalé sur les siècles de la République. C'est par exemple ce que nous pouvons constater à la lecture de la Loi 21, Table VIII de la Loi des XII Tables, de -451, dans laquelle est inscrit Que le patron soit sacer s'il a frustré son client. Le rapport à Dieu est encore ici pleinement présent puisqu'il est prévu par la Loi que tout patron qui aura trompé son client devra répondre de ses actes devant les Dieux. [...]
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