Le droit, une règle de vie sociale

LÃ©a L.

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Le droit, une règle de vie sociale

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Thèmes abordés

Droit, règle de droit, vie sociale, société, droit naturel, ensemble de normes, universalité du droit, caractère contraignant, Montesquieu, Voltaire, Saint Thomas d'Aquin, droit positif, Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, ONU Organisation des Nations Unies, positiviste, anti-Antigone, Hans Kelsen, relativité du droit positif

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Comme les auteurs G. Marty et P. Raynaud ont pu l'énoncer dans l'introduction générale à l'étude du droit, « Dans toute société humaine, l'organisation de la coexistence et de la vie en commun suppose que des règles déterminent ce qui est permis ou défendu, ce qui est obligatoire et ce qui ne l'est pas, en bref les contraintes et les libertés que la vie sociale comporte. ».
Le droit recouvre diverses définitions plus ou moins larges puisqu'il s'agit d'un vocable polysémique. De manière globale le droit se définit comme l'ensemble des règles édictées par une société et auquel tout membre, tout résident est tenu d'obéir. Ce qui justifie le droit c'est l'existence des règles, ce sont des règles qui ont vocation à organiser un groupe, donc une société. La règle de droit n'a aucune utilité si on est seul, elle se justifie dès lors qu'il y a une collectivité. La règle de droit a un caractère anthropocentrique, c'est-à-dire qu'elle est destinée à l'homme.

Sommaire

Le droit est un ensemble de normes créées par la nature
1. Le droit est une création de la nature
2. Le droit s'applique à l'ensemble d'une société, il est universel
Le droit est un ensemble de normes créées par l'homme
1. Le droit est une création de l'homme
2. Le caractère contraignant de la règle de droit

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Extraits

[...] Par conséquent la notion même de droit naturel ne devrait pas imposer une règle unique. La Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 selon la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies de 1948 est une règle naturelle, elle condamne les crimes contre l'humanité. Toutes les déclarations de droit représentent des règles qui ont vocation à s'appliquer à l'ensemble de la population, donc à l'ensemble des humains. Les crimes contre l'humanité sont indépendants des états et des populations puisque le crime pénal est relatif à chaque société et il dépend de la façon dont la société fonctionne. [...]

[...] Puisque l'homme crée les règles qu'il souhaite, c'est lui qui a le pouvoir. Pour les positivistes on est dans l'anti-Antigone c'est-à-dire que l'homme ne peut pas être puni, car c'est lui qui crée la règle de droit. Le seul but de ces règles de droit est d'assurer la paix sociale et la cohérence de la société. Le positivisme est complètement détaché de la notion de morale, le juriste positiviste est neutre c'est-à-dire qu'il ne porte pas de jugement de valeur par rapport à une conduite individuelle, il applique tout simplement la loi. [...]

[...] Le droit est indispensable, c'est une règle collective qui concerne tous les individus. Le droit est aussi affirmatif, il oblige soit d'une manière positive ou il peut tout aussi bien interdire, cela dépend des pays. La loi a l'obligation d'établir une norme qui est précise parce que la loi doit être claire pour les personnes qui la suivent. La loi ne peut pas être ambiguë, car dès lors que la loi est ambiguë, elle ne permet pas aux éléments du groupe de savoir ce qu'ils doivent faire ou ce qu'ils ne peuvent pas faire. [...]

[...] Par ailleurs, la morale n'est plus une morale religieuse, mais une morale sociale, elle permet à l'homme de vivre en société. À partir de là ce n'est plus le dieu qui est créateur de tout qui fonde la morale, c'est naturellement lorsque les hommes vivent en groupe qu'ils créent des règles. Ces règles permettent aux hommes de vivre en harmonie et c'est l'ensemble de ces règles qui se dégagent du groupe social qui créent les lois naturelles. La notion d'intérêt général qui est la source du droit naturel. [...]

[...] Les hommes qui sont à la base du positivisme sont notamment Voltaire, Montesquieu et les diverses tendances de la sociologie. Par ailleurs, avec le développement de l'Est, on est venu préciser que la seule institution étant capable de créer des règles et de les sanctionner est l'état. L'état représente le collectif, il n'y a que l'état qui a le pouvoir de faire régner l'ordre social et de sanctionner ceux qui y portent atteinte. En application de cela, Kelsen crée sa théorie, il détache totalement la notion de norme à l'homme. [...]

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