La pratique trouve deux expressions : la vie publique (où il appartient au gouvernement d'imposer le droit) et la vie privée (avec la négociation entre particuliers). Les premières gravures certifient la réception d'objets ou d'animaux. Elles sont des actes de la pratique et le droit sert ici aux échanges.
Ce droit des échanges par tablettes est à dater de -3300 dans ce qui est aujourd'hui l'Irak. Ces tablettes ont une nature juridique avec sur la plupart d'entre elles l'inscription d'un chiffre noté par une encoche et un signe représentant un animal, une personne ou un aliment. Le chiffre montre donc le caractère comptable et le signe dote le document d'une nature juridique. La nécessité du droit s'inscrit donc dans un argument économique (...)
[...] L'élaboration des décrets peut prendre trois formes différentes. La première forme c'est les décrets simples dont l'initiative appartient à l'assemblée du peuple, à un magistrat ou à un simple citoyen. Elle s'appuie sur la proposition d'un projet sur lequel la discussion s'ouvre mais l'assemblée ne peut pas encore voter. Une fois le projet discuté, il est transmis au conseil, à la Boulê. Rédaction d'un rapport sur le projet soumis qui est le probouleuma. Si la boulê est favorable, elle va mettre le projet en forme de décret, si elle y est hostile, elle va donner ses raisons dans le rapport et terminera sa formule par le Demos se prononcera comme il le désirera Cette terminaison très courtoise exprime pourtant sa défaveur mais met en même temps l'accent sur la liberté d'action du peuple. [...]
[...] Le principe héréditaire n'est pas encore admis et le Roi peut transmettre la royauté à son fils sans contrarier la volonté divine. C'est donc ce que David fait pour son fils Salomon. Celui-ci va porter la royauté à son apogée du fait de ses richesses, de son armée, de sa flotte mais aussi de ses qualités personnelles. Il tire avantage de la sagesse que Dieu lui a octroyée. Cette sagesse le Roi ne peut pas l'exercer dans une œuvre législative puisque la Loi est l'œuvre de Dieu seul. En revanche le Roi peut rendre des jugements emprunts de sagesse. [...]
[...] Essentielle parce que le philosophe va défendre et mettre en valeur par la parole, par le logos, les institutions démocratiques et le droit de la Cité Le droit de la Cité La Cité pour les Grecs c'est à la fois une donnée naturelle, divine et en même temps un symbole de civilisation. La Cité c'est le lieu où s'inscrit la vie quotidienne, le culte des divinités et la vie politique. C'est dans la Cité que le droit est pensé, réfléchi. Penser le droit Le Nomos, à la différence de Thémis et Diké qui renvoyaient à l'ordre divin, renvoie à l'ordre humain. Il s'accorde à la participation de tous à la Loi. [...]
[...] Sur les tablettes est écrit : Une Chose de A a acheté B pour tel prix Cette formulation dite objective ne varie pas sur près de 2000 ans. En -600 seulement la formule va varier et subir quelques modifications. Ainsi elle devient : A une chose a vendu a B pour tel prix Si le changement paraît minime c'est tout de même désormais le vendeur qui devient le sujet de cet acte transactionnel. L'opération passe d'un caractère objectif à un autre dit subjectif. Elle est maintenant relatée du point de vue de A. [...]
[...] Nomos marque en quelque sorte une transition entre l'ordre ancien divinisé où résidait Thémis et Diké et un ordre nouveau qui doit poser les bases de la Cité démocratique. L'impression démocratique Dans la Cité démocratique, la loi d'un Roi n'est pas concevable. Sa figure a d'ailleurs disparue. Ce sont des magistrats qui se sont substitués au Roi. A la différence du Roi qui exerçait en maître son pouvoir, le magistrat est le mandataire temporaire de la communauté. Il tire son pouvoir du peuple et se trouve responsable devant lui. A côté des magistrats nous trouvons un conseil de 500 membre que l'on appelle Boulê. [...]
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