L'Eglise profite du droit romain de deux manières : passive et active. Tout d'abord intégrée à l'Empire, l'Eglise va passivement bénéficier du droit romain.
Puis ensuite l'Eglise va activement utiliser la technique du droit romain pour établir son droit. L'Eglise affirme son organisation dans la forme administrative de l'Empire romain. C'est la civilisation romaine qui impose un cadre dans lequel se développe l'Eglise primitive.
La première Eglise des origines va utiliser le cadre provincial et urbain. Quand Paul rédige ses épîtres, il ne les adresse jamais aux habitants des campagnes. Il les adresse aux Romains, aux Éphésiens, aux Corinthiens… C'est-à-dire à chaque fois aux habitants de villes. Les premières communautés chrétiennes sont des communautés urbaines.
[...] Le droit de l'Empire romain L'Eglise profite du droit romain de 2 manières : passive et active. Tout d'abord intégrée à l'Empire, l'Eglise va passivement bénéficier du droit romain. Ensuite, l'Eglise va activement utiliser la technique du droit romain pour établir son droit Le bénéfice du Droit Romain L'Eglise affirme son organisation dans la forme administrative de l'Empire romain. C'est la civilisation romaine qui impose un cadre dans lequel se développe l'Eglise primitive la faveur du cadre L'Empire romain, nous l'avons vu, s'étend tout autour du bassin méditerranéen. [...]
[...] Mais le terme de rescrit n'est pas conservé. Le Pape, lui, répond par des décrétales. C'est par eux que le Pape tend à uniformiser le droit de l'Eglise. La décrétale est un facteur de centralisation du droit. Elle a en principe une valeur limitée à la question posée. Mais là encore, toujours sur le modèle de Rome, grâce à l'auctoritas du Pape, cette réponse dépasse le cas de l'espèce et va donc s'imposer comme un précédent et va tendre à acquérir une valeur normative. [...]
[...] Une supériorité qui s'affirme aussi sur le plan institutionnel. Il s'agit là de la dette institutionnelle la dette institutionnelle Au niveau de la technique institutionnelle, l'Eglise s'inspire de Rome. La hiérarchie du pouvoir au sein de l'Eglise se calque sur la structure administrative de l'Empire. Dès lors, les institutions appliquées dans l'Empire vont s'appliquer dans l'Eglise. Dans l'Empire romain, la révision du jugement est possible au degré hiérarchiquement supérieur par le moyen de l'Appel jusqu'au Conseil de l'Empereur qui constitue l'instance suprême. [...]
[...] Le droit romain leur est naturellement applicable. La législation impériale n'est pas rejetée par l'Eglise. Paul recommande aux chrétiens d'obéir à l'autorité romaine. Cette réception de l'autorité du droit romain peut apparaître difficilement supportable. C'est le cas au IIIe s quand l'Empereur conduit une politique d'extermination des 1ers chrétiens. Là les chrétiens persécutés vont accepter cette législation car suivant la lettre de Paul, ils se soumettent à la volonté de Dieu, source de tous pouvoirs et donc du pouvoir impérial. [...]
[...] Il y a donc une correspondance entre les circonscriptions civiles et les circonscriptions ecclésiastiques de l'Eglise. Cette correspondance se retrouve aussi dans les provinces. Chaque province impériale sert de base à une province ecclésiastique. La ville qui est le chef-lieu de la province a un évêque qui est dit métropolitain et qui a prééminence sur les évêques des autres villes de la province. Dans ce rapport, Rome va aussi devenir la 1re ville de la chrétienté. Où réside l'Empereur, résidera le Pape. [...]
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