Le droit est une matière aussi complexe dans son contenu et sa manipulation que dans ses origines et les doctrines philosophiques s'y référant. En effet, il y a une très grande diversité des définitions du droit. Il y a deux courants doctrinaux dominants, le courant positiviste et le courant idéaliste. Ils se sont opposés à travers les siècles, si bien qu'il est difficile de savoir qui a raison ou tort.
Mais finalement doit-il forcément y avoir une thèse meilleure que l'autre. D'autant plus qu'au sein de ces deux conceptions philosophiques se trouvent plusieurs autres qui peuvent être très différentes les unes des autres.
Le courant idéaliste s'est développé au cours des siècles en se nourrissant des différents concepts philosophiques issus de chaque époque. Ce courant tenta de donner une définition de ce qu'était le droit à ces différentes époques, et le plus souvent il se basait sur la thèse selon laquelle le droit est lié à la justice, à ce qui est juste.
[...] Il semblerait donc que cette conception idéaliste du droit ne soit pas celle qui domine. Dans notre société actuelle, c'est la conception philosophique du droit positif qui est prépondérante, même si elle se fonde parfois sur le droit naturel. II - les positivistes, un droit axé sur la réalité Comme au sein du courant idéaliste, le courant positiviste est fractionné. Toutefois, il y aurait deux courants positivistes majeurs. Mais pour eux le droit se traduit seulement par le droit en vigueur, c'est une doctrine plus réaliste. [...]
[...] Les différentes conceptions philosophiques du droit Le droit est une matière aussi complexe dans son contenu et sa manipulation que dans ses origines et les doctrines philosophiques s'y référant. En effet, il y a une très grande diversité des définitions du droit. Il y a deux courants doctrinaux dominants, le courant positiviste et le courant idéaliste. Ils se sont opposés à travers les siècles, si bien qu'il est difficile de savoir qui à raison ou tort. Mais finalement doit-il forcément y avoir une thèse meilleure que l'autre. [...]
[...] Cette théorie montre les hiérarchies des normes des systèmes juridiques, il envisage alors un système totalement abstrait. En somme, le positivisme juridique consiste à affirmer que le droit positif se suffit à lui-même, qu'il tient son autorité de l'État qui l'a édicté, et qu'il n'y a pas au-dessus de lui un droit naturel auquel il devrait se conformer. C'est donc tout à fait l'opposé du droit idéaliste. Le positivisme scientifique Le positivisme scientifique est lui plus étendu, car regroupe plusieurs domaines. [...]
[...] Les idéalistes ont alors cherché à répondre à ces critiques en indiquant que selon leur doctrine le droit peut en réalité changer selon les circonstances, mais que le droit naturel tend toujours vers la justice, et c'est cela qui est immuable. Mais cette réponse demeure très floue, car pour la comprendre il faudrait alors savoir ce qu'est la justice selon leur conception. La seconde critique tient, elle, à leur inutilité. Pour les idéalistes, les autorités publiques sont tenues de se conformer au droit naturel comme le droit de résister à des lois injustes. [...]
[...] Cette constatation permet de mettre en lumière la relativité du droit. C'est sa grande dépendance aux faits sociaux qui explique son évolution. Ainsi, on a développé la sociologie juridique, il y a de nombreuses enquêtes juridiques avant l'adoption d'une loi, d'une règle de droit. Ce positivisme correspond à une réalité, mais ne permet de donner un fondement unique au droit. Or il est incontestable que la règle de droit peut aller à l'inverse des pratiques sociales comme la vitesse sur route et la consommation de cannabis. [...]
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