Deutéronome, mariage, institution sacrée, devoir moralement obligatoire, conditions requises pour se marier, différents cas d'adultère, commandement de dieu, peine de mort
Ce qui confère au peuple d'Israël une place essentielle dans l'histoire de l'humanité, c'est sa religion, qui est la première religion monothéiste à l'origine du judaïsme, du christianisme et de l'islam. Installés en Palestine à compter du IIe millénaire avant notre ère et durablement au XIIIe siècle avant Jésus-Christ, les Hébreux sont régis par un droit dicté par Yahvé ou rédigé sous son inspiration. Les sources de ce droit se trouvent dans les 5 premiers livres de l'Ancien Testament : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.
[...] Or, l'erreur entraîne la nullité du mariage. La loi talmudique exige cependant que le mari ait porté sa plainte au lendemain même de la noce. Tel est d'ailleurs le cas envisagé par le texte. • « Le père et la mère de la jeune fille prendront et produiront les marques de sa virginité devant les anciens de la ville, à la porte ». Première information : c'est au défendeur d'apporter la preuve de la virginité (et non au demandeur, soit le mari) c'est-à-dire, en l'espèce, « le père et la mère de la jeune fille » et non la jeune fille elle-même En effet, selon le droit talmudique, la femme ne peut réfuter l'accusation du mari, à moins de s'appuyer sur des témoignages. [...]
[...] L'ancienneté est synonyme de sagesse et d'expérience. Les anciens sont donc les plus à même de trancher les litiges. • « De la ville ». Il s'agit d'un tribunal « proche » géographiquement des plaideurs. Cela peut aider éventuellement à une meilleure connaissance de l'affaire par les anciens : les anciens étant des locaux, ils peuvent connaître la bonne ou mauvaise réputation de l'un ou l'autre époux ; ils peuvent également obtenir rapidement des informations ; etc. • « À la porte » c'est-à-dire « à la porte de la ville ». [...]
[...] Quelles sont, pour un homme, les qualités requises pour se marier ? En droit hébraïque, l'homme et la femme sont libres de se marier dès l'âge de la puberté puisque, dès ce même âge, ils sont considérés comme majeurs. Encore faut-il s'entendre sur cet âge de puberté : le Talmud (le Livre sacré des Hébreux contenant la Torah) s'en rapporte à l'apparition de certains signes physiques et d'après l'époque à peu près fixe où ils commencent à paraître, il déclare le jeune homme pubère et majeur à l'âge de 13 ans révolus. [...]
[...] Sur le consentement des époux : il existe dans la Torah, et notamment dans le Deutéronome, des cas où le mariage est réputé valable alors même que l'une des parties n'y a pas consenti. C'est par exemple le cas de l'homme qui épouse une prisonnière de guerre (elle a alors le statut d'esclave) ou du violeur contraint (il ne donne pas son consentement) d'épouser sa victime. Le texte pose également la question du consentement de l'épouse : ce dernier n'est pris en compte que lorsque celle-ci est pubère, c'est-à-dire majeure. [...]
[...] Le deuxième discours retiendra par conséquent notre attention dans la mesure où le chapitre 22 du Deutéronome fait l'objet du présent commentaire. Il se compose de deux parties : 1. Le Décalogue c'est-à-dire les Dix Commandements de Dieu donnés à Moïse (chapitres 5 à 11) ; 2. Le « code » de lois qui constitue d'ailleurs la partie essentielle du Deutéronome. En effet, le Deutéronome constitue un second « code » de lois, après celui de l'Exode ; d'où son nom – tò Deutero&nmion en grec – qui signifie « seconde loi ». [...]
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