Députés-sénateurs, Assemblée Nationale, Manuel Valls, Marion Maréchal Le Pen, garants de la démocratie, Sénat, suffrage universel direct
Récemment, du côté de l'Assemblée Nationale de vives tensions sont apparues, caractérisées par des empoignades comme celle opposant Manuel Valls à Marion Maréchal Le Pen le 10 mars : celle-ci l'ayant accusé de mépris crétin, Manuel Valls l'accuse en retour, ainsi que son parti et ses électeurs, de n'être ni la République, ni la France, et de nuire à la démocratie. Ces accusations sont graves pour une député censée représenter les Français, la République, la Nation et ses valeurs démocratiques. Tandis que la légitimité démocratique de certains députés et certains partis politiques est remise en question, le problème de l'absentéisme au Sénat fait rage : le 11 mars, Gérard Larcher, Président du Sénat a annoncé que des sanctions financières vont être mise en place pour lutter contre ce problème qui décrédibilise et immobilise le Sénat.
[...] Dans la pratique, il apparaît que la désignation des députés et des sénateurs est moins démocratique que selon la théorie. Outre les problèmes d'alternance et de représentation des groupes politiques au Sénat, ou l'enjeu de l'abstention importante aux élections législatives, il existe d'autres limites à la portée démocratique de l'élection des parlementaires qui résident dans leurs modes de désignation (II). II/Les limites de ces modes de désignation L'ampleur démocratique des modes de désignation des parlementaires peut être remise en question du fait des limites que ceux-ci présentent. [...]
[...] La désignation, l'élection des parlementaires sont-elles démocratiques ? Il s'agira de voir tout d'abord dans quelle mesure les députés et les sénateurs sont désignés comme garants de la démocratie puis il s'agira d'étudier les limites de ces modes de désignation (II). I/Députés et Sénateurs, désignés comme garants de la démocratie Les députés et les sénateurs sont élus pour siéger dans leur chambre respective, à savoir l'Assemblée nationale et le Sénat. Au sein de ces chambres parlementaires, ils proposent, discutent, modifient et votent des propositions ou projets de loi. [...]
[...] La désignation des députés-sénateurs est-elle démocratique ? Récemment, du côté de l'Assemblée nationale de vives tensions sont apparues, caractérisées par des empoignades comme celle opposant Manuel Valls à Marion Maréchal Le Pen le 10 mars : celle-ci l'ayant accusé de mépris crétin, Manuel Valls l'accuse en retour, ainsi que son parti et ses électeurs, de n'être ni la République ni la France, et de nuire à la démocratie. Ces accusations sont graves pour une députée censée représenter les Français, la République, la Nation et ses valeurs démocratiques. [...]
[...] Le résultat de cette élection a fait que l'alliance RPR -UDF avait obtenu de justesse la majorité absolue, tandis que le FN, avec moins de des voix, avait obtenu 35 sièges. Aux vues de ces résultats notamment menaçants pour la majorité, le scrutin majoritaire fut rétabli. Ce mode de désignation ne serait-il pas anti-démocratique, dans la mesure où il privilégie l'élection des députés des alliances de la majorité et de l'opposition au détriment des députés des plus petits partis, qui représentent une part non négligeable de l'électorat français ? [...]
[...] Le scrutin majoritaire permettrait, selon Michel Debré, de dégager des majorités stables. Néanmoins le principal défaut de ce mode de scrutin est qu'il empêche la représentation des plus petits partis qui malgré des scores non négligeables dans certaines circonscriptions, ne parviennent pas être élus. En ce sens, c'est la représentation du peuple qui est mise en danger, par exemple la part des électeurs ayant voté pour le parti radical ou pour les écologistes ne verra pas leurs idées représentées à l'AN. [...]
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