Déjà à Athènes, au Vè siècle avant Jésus-Christ, se dessinaient les traces de ce qu'on l'on nomme aujourd'hui la Démocratie : l'Agora était le lieu de la libre expression par le vote à main levée. Aujourd'hui, ce terme fait débat, et il convient pour de nombreux auteurs de ne pas donner de définition précise, mais plutôt de relever différents concepts. On pourra plus facilement décrire le régime monarchique, qui de par son étymologie traduit un « pouvoir en un seul » , conduit par un monarque. Cependant, pour Abraham Lincoln, la démocratie est « le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ». Concrètement, la Démocratie serait le régime qui ferait du peuple, ou de la nation, selon la conception choisit, le souverain (...)
[...] Pour qu'une démocratie soit possible, il faut que toute sorte d'orthodoxie idéologique soit rejetée, la pluralité des partis est donc requise. De plus, libéralisme politique et principe majoritaire sont de rigueur : lors des élections, il faut que la majorité exprime une opinion similaire. Deux autres principes peuvent favoriser l'établissement d'une démocratie, à savoir l'existence de deux seuls partis sans opposants (système Anglo-saxons), ou encore lorsque la population jouie d'acquis culturels. La démocratie serait effectivement définit comme le pouvoir du plus grand monde. [...]
[...] C'est cette forme de démocratie que l'on retrouve en France depuis 1962, ou encore aux USA. Le peuple s'exprime ainsi avec l'urne : le suffrage universel direct étant de rigueur actuellement. Les techniques de vote se font sans intermédiaire : tous les électeurs procèdent à la désignation des représentants. Or, on s'aperçoit que la démocratie directe n'est pas infaillible : l'élection des représentants n'est pas synonyme de liberté et d'égalité B. Les problèmes liés à cette conception On va pouvoir consacrer trois limites principales au régime où le degré de participation des gouvernés est indirect. [...]
[...] Nous verrons dans un premier temps le cas d'une participation directe , traduisant l'expression du pouvoir du peuple Cependant, ce modèle reste tout à fait utopique, nous verrons ainsi ses difficultés d'application I. L'idéal démocratique : le gouvernement direct A. Expression du pouvoir du peuple Cela est clair, on ne peut trouver meilleure illustration de la démocratie que dans le modèle d'un gouvernement direct. En considérant que cette Démocratie puisse exister, on se rapprocherait largement d'un régime Rousseauiste, qui a pu être exprimé dans Le Contrat Social. Dans cette approche, le peuple s'exprime librement, le statut social n'influence en rien les décisions et surtout, le pouvoir est partagé. [...]
[...] En Suisse, on a quand même côtoyé ce régime pendant plusieurs décennies. En effet, quelques cantons très anciens et peu peuplés articulaient leur organisation sous le principe des Landsgemeinde. Cette institution principale de la démocratie directe consistait à convoquer les citoyens une fois par an pour participer à un vote populaire en plein air. Ainsi, les citoyens élisaient leurs représentants, insistaient sur la constitutionnalité de certains faits ou évoquaient des problèmes administratifs. L'influence de la prise de pouvoir était certaine et devenait surtout la matérialisation la plus fidèle de la souveraineté populaire. [...]
[...] En effet, on détermine généralement deux formes possibles de participation, bien que cette distinction perde sa netteté initialement reconnue. Dans un premier temps, on pourra dire que la souveraineté populaire est partageable entre les individus d'un peuple. Cela se conforme à la thèse de Rousseau, qui n'inspira en France que la Constitution de 1793 la souveraineté réside dans le peuple Le vote est alors conçu comme un droit, chaque citoyen a la possibilité de l'exercer ou non. Dans ce cas le suffrage universel est de rigueur. [...]
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