souveraineté royale, pouvoir absolu, Jean Bodin, République, souveraineté territoriale, droit divin, droit au Moyen-âge, opinions philosophiques, monarchie absolue
Le terme de souveraineté a émergé au Moyen Âge, terme qui faisait référence à la souveraineté royale, plus précisément l'autorité du Roi qui lui était légitimement conférée par le droit divin. Durant cette période du Moyen Âge allant jusqu'à l'époque contemporaine, la monarchie était dite absolue. En effet, la monarchie absolue est définie comme étant un pouvoir suprême détenu par un seul individu, le roi, lequel n'avait aucune restriction quant à ce pouvoir.
Cette période a conduit à de nombreuses réflexions de la part de philosophes tels que Rousseau ou encore Boussuet sur cette notion de souveraineté absolue.
La notion de monarchie absolue est arrivée en France à la fin du Moyen Âge. Avant cela, le roi pouvait être renversé ou, du moins, affaiblit par ses vassaux. La monarchie absolue a émergé suite à une progressive indépendance des rois face à la papauté et à l'Empire romain qui exerçait un contrôle important sur les royaumes européens.
C'est donc sous l'ancien régime, qui débuta vers la fin du XVe siècle, que la notion de monarchie absolue s'est réellement implantée.
Il convient donc de se demander dans quelle mesure la souveraineté royale caractérise la notion de pouvoir absolu, une notion toutefois limitée.
[...] Bien que la royauté ainsi que l'Église exercent une influence conséquente quant au roi et son pouvoir absolu c'est en réalité le peuple qui lui confère sa totale légitimité et c'est également ce dernier qui peut la lui retirer. En effet, nous avons pu constater que quand bien même le roi soit soutenu par sa cour et l'église, le peuple détenait le réel pouvoir comme lors de la Révolution française en 1789. Ainsi, la souveraineté royale qui a permis au roi d'obtenir le pouvoir absolu sur son royaume reste tout de même partiellement limité. [...]
[...] Il convient donc de se demander dans quelle mesure la souveraineté royale caractérise la notion de pouvoir absolu, une notion toutefois limitée. Pour cela, nous étudierons dans un premier temps comment la souveraineté royale a conduit à cette notion de pouvoir absolu et ce que cela implique puis nous verrons que cette notion d'absolutisme est relative et donc à nuancer (II). La souveraineté royale socle du pouvoir absolu L'émergence de la souveraineté royale aux alentours de la fin du Moyen Âge a permis au roi l'octroi du pouvoir absolu L'émergence de la souveraineté royale face à la royauté suzeraine Durant la période médiévale, le roi, appelé le suzerain, n'est pas vraiment influent et a peu de richesses. [...]
[...] Dans quelle mesure la souveraineté royale caractérise-t-elle la notion de pouvoir absolu, une notion toutefois limitée ? « La souveraineté est le pouvoir de commander et de contraindre sans être commandé ni contraint ». Cette citation de Jean Bodin, célèbre jurisconsulte, philosophe et théoricien politique français du XVIe siècle est tiré de son ouvrage Les six livres de la République, paru pour la première fois en 1576. C'est ce dernier qui a mis en exergue ce concept de souveraineté en le définissant comme « la puissance absolue et perpétuelle d'une République ». [...]
[...] Enfin, à ses limites il convient de rajouter l'influence de l'Église qui peut être tant bénéfique pour le roi que négative voir problématique. En effet, la papauté s'est immiscée pendant de nombreux règnes dans les affaires de la royauté, elle avait toujours la main mise quant à certaines décisions. Elle faisait en réalité partie intégrante de la royauté avec par exemple un impôt spécialement prévu pour l'église durant une certaine période. Des limites renforçant le pouvoir absolu Bien que le roi soit, comme nous l'avons vu, sujet à certaines limites et devoirs, ces limites n'en sont pas réellement. [...]
[...] Cette ambition de souveraineté royale a pour vocation de s'appliquer autant à l'intérieur du royaume qu'à l'extérieur de celui-ci. Lorsque l'on parlait de suzeraineté royale, cela impliquait que le roi avait été choisi parmi les seigneurs pour représenter le royaume, il n'y avait donc pas de réelle légitimité pour le roi, plus particulièrement aucune sécurité. C'est donc Philippe Auguste qui en récupérant de nombreuses terres va commencer cette unification et se placer à la tête du système féodal. Ce dernier va en 1202 réquisitionner les terres au roi d'Angleterre qui était alors Duc d'Aquitaine et de Normandie. [...]
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