droit romain, Bréviaire d'Alaric, loi des Burgondes, identité juridique, lois territoriales, lois ethniques, régime de la personnalité des lois, droit barbare, loi personnelle, Empire romain, invasions barbares, lois romaines, gallo-romains, droit d'héritage, identité juridique commune
Le sujet nous invite à traiter une période allant du Ve au VIIIe siècle après J.C, et ce en se concentrant sur la condition des lois romaines après la chute de l'empire d'Occident et exclusivement dans cette région. Au Ve siècle, accablé par les invasions barbares, l'Empire romain se divise en deux : l'Orient d'un côté et l'Occident de l'autre. Faute de graves problèmes politiques et économiques, l'empire d'Occident est trop faible pour résister et les barbares s'installent en Europe et marquent la chute de l'empire en 476. S'ensuit la formation des premiers royaumes barbares parmi lesquels certains s'inscriront en partie dans la tradition romaine (Francs, Wisigoths) et par la cohabitation préalable s'inspireront d'aspects de son système, mais également pour les Francs dans l'héritage du christianisme alors que d'autres resteront à l'écart de ces évolutions comme les Anglo-Saxons. La sédentarisation dans l'Empire romain de ces envahisseurs plus ou moins constitués en communautés supposera alors une inspiration de Rome et la splendeur de son héritage millénaire dans l'évolution en entités politiques propres de ces nouveaux royaumes européens, mais également un maintien des racines barbares à l'origine de la cohabitation de deux mondes.
[...] Pour autant, la loi ne se sépare pas de sa démarche d'unification des peuples statuant que cette loi souhaite observer une condition égale entre Gallo-Romains et Burgondes et une soumission à normes égales malgré la condition spéciale des Romains dans ce royaume. On peut ainsi affirmer le caractère précurseur de cette la loi dans l'idée de réinterprétation et d'adaptation du droit romain et son influence sur la constitution du droit postérieur à l'empire même antérieure à la conception du code d'Alaric qui connaitra une plus grande ampleur. [...]
[...] Au Ve siècle, accablé par les invasions barbares, l'Empire romain se divise en deux : l'orient d'un côté et l'Occident de l'autre. Faute de graves problèmes politiques et économiques, l'empire d'Occident est trop faible pour résister et les barbares s'installent en Europe et marquent la chute de l'empire en 476. S'ensuit la formation des premiers royaumes barbares parmi lesquels certains s'inscriront en partie dans la tradition romaine (Francs, Wisigoths) et par la cohabitation préalable s'inspireront d'aspects de son système, mais également pour les Francs dans l'héritage du christianisme alors que d'autres resteront à l'écart de ces évolutions comme les Anglo-Saxons. [...]
[...] D'autres sources et notamment des journaux historiques et des thèses seront également utilisées. Dans quelle mesure les Lois romaines ont-elles perduré et influencé la constitution du droit post-romain en Occident entre le Ve et le VIIIe siècle ? La continuité de l'institution du droit romain Les lois ethniques : à chaque peuple sa loi, personnalité des lois À la chute de l'Empire romain au Ve siècle, différents peuples sont amenés à cohabiter et notamment les Gallo-Romains et assimilés avec les barbares immigrés. [...]
[...] Les responsables barbares initiées au droit romain vont alors mettre en place des lois propres à l'ethnie, La juriste Marie Bassano, nous apprend que c'est un principe mis en place que l'on peut appeler la « personnalité des lois », « à chacun son droit » initialement proposé par les Romains pour la même raison. Pour éviter un trop grand bouleversement et faciliter la cohabitation des peuples, chacun est jugé selon son droit d'origine (barbare/romain . La juriste va décrire l'élaboration d'un jugement selon ce droit personnel d'initiative barbare : lors d'un procès, le juge va définir les droits applicables aux parties grâce à leur héritage génétique revendiqué avant tout jugement. [...]
[...] Les lois personnelles vont ainsi tomber en désuétude et la loi territoriale engendrera initialement de fortes racines romaines régionales comme une continuité du droit romain ou au contraire comme sa brisure au profit de la vision d'influence barbare du droit. La résurrection du droit romain par sa réinterprétation Le Bréviaire d'Alaric, une compilation barbare suprême du droit romain au service de l'identité juridique commune Le Bréviaire d'Alaric ou encore le code Alaric est un recueil de droit d'influence germano-romaine promulgué par le roi wisigoth Alaric II en 506. [...]
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