Cette crise correspond à la crise de l'Etat absolu en France. Le terme absolutisme apparaît dans le vocabulaire après la Révolution pour condamner la monarchie absolutiste, il correspond à une connotation de l'Ancien Régime mais ce terme n'existait pas à l'époque.
L'Etat de monarchie absolue s'est construit progressivement, s'est organisé mais a parfois quelque chose de figé. Les structures de l'Ancien Régime ne sont pas faites pour évoluer: c'est net à partir de la fin du XIVème.
[...] représentation du niveau de richesse ou représentation des ordres. pouvoir délibératif ou pouvoir consultatif. Il y a à chaque fois le choix entre le changement et l'ancienne société. Ces possibilités sont discutées dans les dernières décennies de l'Ancien Régime. C'est l'exemple du projet de Du Pont de Nemours en 1775, demandé par Turgot. Du Pont de Nemours remet un Mémoire sur les municipalités dans lequel il prévoit la suppression d'un certain nombre de corps anciens et leur remplacement par des assemblées élues, les électeurs étant répartis selon leur niveau de fortune. [...]
[...] Cette représentativité est partielle, elle n'est pas nationale. L'assemblée de notables est une assemblée d'ordres, mais seules les hautes catégories du Tiers état sont prises en compte et les députés de ces assemblées sont nommés par le roi (alors que les députés des états généraux et provinciaux sont élus). Cette institution est plus maniable pour le roi, son fonctionnement est assez proche de celui des Etats généraux. Elles tombent en désuétude, elles ne sont pas abolies, mais ne sont plus réunies à partir de leur dernière réunion en 1724. [...]
[...] Rousseau estime que tout le monde doit y adhérer, elle est dictée par la volonté générale. Rousseau dit aussi quelques mots des religions théologiques : plus tolérant que ces prédécesseurs, on doit tolérer toute forme de croyance (année 1770 pas opinion dominante). Doctrines riches, mais utopistes, Rousseau a un certain idéalisme et reconnaît lui-même que tout n'est pas applicable, notamment pour la question de la représentation, on ne peut pas faire adopter une loi qu'avec l'accord de tout le peuple, et ce qu'il pense de la propriété très ambiguë. [...]
[...] Les réalités sociales et économiques changent: grandes découvertes, commerce lointain, et à partir du XVIIIe, nouvelles idéologies individuelles et la philosophie des Lumières. A l'étranger, beaucoup de régimes évoluent. L'opinion publique connaît ces évolutions et critique la façon dont les institutions françaises n'évoluent pas. Au XVIIe, il y a une certaine harmonie, mais au XVIIIe c'est une crise de la société, des fondements de l'Etat (légitimité) et une crise par le renouvellement des doctrines. C'est une crise assez générale, avec des manifestations diverses. [...]
[...] La monarchie peut aller vers le despotisme. Cette théorie fait de Montesquieu fait un libéral aristocratique. Il élabore de plus la théorie des climats selon laquelle les sociétés ont des gouvernements qui dépendent des données climatiques ou naturelles: au Nord, gouvernement par la force, au Sud, gouvernement par la religion, et dans les pays de climat tempéré, gouvernement par la raison et la justice. Enfin, il élabore la théorie de la séparation des pouvoirs et des droits individuels. Montesquieu insiste sur la liberté qui est encadrée ; elle correspond au droit de faire ce que l'on doit vouloir, au droit de faire ce qui est bien, ce qui est prévu par les lois. [...]
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