Guy Coquille, en latin Conchylius, sieur de Romenay, est né en 1523.
Il étudie le droit dans les écoles d'Italie, considérées à cette époque comme les sources les plus pures de la jurisprudence. Par la suite, il a pour maître Marian Socin le jeune, un célèbre professeur de l'université de Padoue. Cependant, il reconnaît parfaitement tous les défauts des docteurs ultra mondains (...)
[...] Il évoque également l'exclusion des femmes au sein de la monarchie. En effet, il estime que la reine ne peut en aucun cas prendre le titre de Majesté Il expose ainsi que les honneurs extérieurs peuvent estre communiquez par les rois à leurs femmes, mais ce qui est de majesté représentant sa puissance et dignité réside inséparablement en sa seule personne (au roi) Il rappelle, ainsi, de plus, l'indisponibilité de la couronne. Il reprend cette loi fondamentale, de surcroît, en déclarant l'autre droit royal est le domaine de la couronne De ce fait, à travers ces divers rappels, il remet au goût du jour les lois fondamentales tel que le principe de l'hérédité de la couronne, le principe de l'indisponibilité de la couronne, Mais, en dehors de ces diverses obligations, le roi possède également des pouvoirs notamment vis-à-vis de l'Eglise. [...]
[...] Par la suite, Louis de Gonzague, duc de Nevers, après moult négociations réussit à lui faire accepter la place de son "Procureur Fiscal de Nivernois et de Donziois" en 1571. En outre, il s'oppose à la Ligue. En 1576, il est envoyé aux premiers Etats de Blois, où il séjournera durant quelques mois. Les cahiers de Guy Coquille ont été conservés, ainsi que de nombreux témoignages de sa lutte pour l'abolition des Bourdelages dans le Nivernois. Enfin, en 1588, il est envoyé pour la troisième fois aux seconds Etats de Blois et y rédige de nouveaux cahiers. En outre, il cultive les muses grecques, latines et françaises. [...]
[...] Cette œuvre a donc pour but d'établir la place du souverain dans la société de cette époque, ses attributions, ses droits mais aussi ses devoirs vis-à-vis de son peuple. Il existe, de ce fait, des attributions reprises des coutumes précédentes ainsi que de nombreuses nouvelles autres prérogatives (II). Le rappel des anciennes coutumes Il s'agit, dès lors, d'évoquer les lois fondamentales qui ont régi le royaume jusqu'ici mais également le rôle du roi au sein de l'Eglise Les lois fondamentales Les lois fondamentales découlent de la coutume. [...]
[...] Commentaire de texte : Texte 15 : Guy COQUILLE, Institution au droit des François, Œuvres, Paris t. II, p (Extraits). Philippe de Saint-Robert, écrivain français du XXème, a déclaré la liberté d'un pays c'est sa souveraineté C'est exactement ce qu'a développé Guy Coquille dans son ouvrage Institution au droit des François en commentant le droit coutumier du nord de la France et en exposant les principales prérogatives de la fonction royale. Guy Coquille, en latin Conchylius, sieur de Romenay, est né en 1523. [...]
[...] C'est ainsi que, comme en dispose Guy Coquille, tous evesques nouvellement constituez doivent prendre du roy en lui prestant serment de fidélité Mais outre ce pouvoir de subordination de l'Eglise, le roy est protecteur et conservateur des églises de son royaume, non pas pour y faire loix en ce qui concerne le fait des consciences et la spiritualité, mais pour maintenir l'Eglise en ses droits et anciennes libertés En effet, en échange de sa sacralisation, le roi doit protection et assistance à l'Eglise. Par la suite, peu à peu, les prérogatives du roi s'étendent. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture