Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
En effet, la démocratie est un régime politique dans le lequel le pouvoir souverain est attribué au peuple qui l'exerce lui même ou par le biais de représentants. C'est aussi un régime politique dans lequel le citoyen dispose du droit de participer à l'exercice du pouvoir et à l'inverse du droit de contester des conditions d'exercice du pouvoir. C'est la raison pour laquelle aussi participatif que soit un régime politique, s'il n'existe pas d'opposition, la démocratie n'est pas réalisée. Le citoyen peut être défini comme un individu qui possède un lien juridique avec un régime politique et en démocratie, participe à l'exercice de la souveraineté. Dans une monarchie, le gouvernement appartient à un homme désigné par l'hérédité. Dans l'oligarchie, c'est le gouvernement des meilleurs, des nobles. Enfin, la démocratie c'est le gouvernement du peuple. En pratique, ces trois manières de gouverner interagissent. Dans la démocratie, on retrouve aussi le gouvernement des meilleurs, ainsi qu'une critique à savoir que ce n'est pas le gouvernement de tous, mais de certains et pour certains. On s'éloigne donc de la définition de Abraham Lincoln. La démocratie s'est imposée comme le modèle de référence, comme le modèle standard. La démocratie se traduit de différentes manières dans la pratique. Mais c'est la démocratie représentative qui prévaut lorsque l'on parle de démocratie même si c'est un modèle en crise. Une crise à laquelle la démocratie directe ou bien la démocratie participative se posent comme solutions toujours d'actualité pour répondre aux limites de la démocratie représentative.
[...] Il existe donc plusieurs élus. Tandis que dans le scrutin uninominal, l'électeur ne vote que pour un seul candidat et le vote aboutit à l'élection d'un seul élu. Puis, entre un scrutin à un tour et un scrutin à deux tours. Dans le scrutin à un tour, c'est le candidat ayant remporté le plus de suffrages qui est élu. Dans le contexte du scrutin à deux tours, si aucun des candidats n'a remporté la majorité absolue au 1er tour, un second tour est organisé entre les deux premiers candidats arrivés en tête au premier tour, auxquels s'ajoutent celui ou ceux ayant recueilli un minimum de suffrage. [...]
[...] Le scrutin majoritaire est lorsque le candidat qui obtient le plus de voix est élu. Deux applications sont distinguées à ce principe majoritaire : la majorité absolue et la majorité relative. La majorité absolue désigne la situation où un candidat réussit à obtenir au minimum 50% des voix, plus une. Dans le cas du scrutin proportionnel, on répartit les sièges en proportion des différentes listes en fonction des voix obtenues. Dans certains cas il y a combinaison de ces deux types de scrutin, on parle de scrutin mixte. [...]
[...] Par exemple, le cas de l'adhésion d'un nouvel état-membre à l'UE. Dans ce cas précis, l'UE est passée à un référendum obligatoire conformément à l'art 88- 5 inséré par la révision constitutionnelle du 1er mars 2005 qui prévoyait que l'autorisation de la ratification d'un nouvel état-membre devait passer obligatoirement par un référendum ans plus tard, l'art 88-5 a été modifié en référendum facultatif. Il faut également distinguer les référendums législatifs et les référendums constituants. Le référendum législatif a pour objet l'adoption d'une loi ordinaire tandis que le référendum constituant a pour objet un acte constitutionnel soit originaire soit provenant d'une révision constitutionnelle. [...]
[...] Le produit peut-être de faire obstacle à une loi. On peut imaginer que sur initiative populaire un référendum soit organisé pour être un véto populaire. A la différence de l'initiative et du véto populaire, le référendum existe dans quasiment tous les Etats. En effet, il y a différentes formes de referendum, et peut avoir plusieurs objets avec dans un premier temps la consultation du peuple c'est-à-dire demander l'avis, ce qui signifie qu'une fois l'avis obtenu l'autorité qui décide conserve la plénitude de son pouvoir et peut suivre ou non l'avis. [...]
[...] Il y a donc une relation intrinsèque entre légitimité démocratique et élection. Ainsi, les statuts politiques diffèrent entre le Premier Ministre et son gouvernement qui sont sur le plan démocratique moins légitime (car nommés) que le Président de la République qui est élu au suffrage universel direct. Pour autant, le Premier Ministre n'est pas illégitime, parce qu'il a été nommé suivant les règles prévues par la Constitution et par le Président de la République. Le droit de suffrage est inhérent à la vie démocratique, il est nécessaire à la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques. [...]
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