Louis 1er le Pieux est roi de France depuis 814. En 823, sa deuxième épouse, Judith de Bavière, lui donne un dernier fils Charles. En 829, Louis le Pieux doit modifier sa succession et donc l'Ordinatio Imperii, ce qui révolte son fils Lothaire, qui souhaite une unité de l'Empire. Le concile de Paris, et notamment au travers de cet extrait, à un but pacificateur, car en effet selon lui, le premier office du roi est de faire régner la justice dans le royaume, et donc quelque part, la paix.
Le concile de Paris rappelle également la nécessité de protéger et nourrir les plus faibles, c'est-à-dire ceux qui n'ont pas d'armes. Cet extrait du concile de Paris, dont l'auteur nous est inconnu mais lequel pouvant être classé comme faisant partie du Clergé, fait le rappel de certains idéaux alors que le royaume est plongé dans un climat d'instabilité politique du fait des rébellions des fils de Louis le Pieux ; cet extrait s'adressant d'ailleurs à ce dernier (...)
[...] Cet extrait du concile de Paris date de 829, et il en constitue l'un des actes, c'est-à-dire l'une des parties. Le concile de Paris s'est déroulé dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris, à l'intérieur de la nef de Saint-Étienne. Le concile de Paris a une portée très religieuse, et notamment ici très chrétienne, et cela se comprend plus aisément lorsque l'on sait que Louis le Pieux, n'étant pas l'aîné, était à l'origine destiné à mener une vie monastique. Cette politique religieuse menée par Louis le Pieux permettra de renforcer l'unité de l'Empire. [...]
[...] - Si le roi ne réunit pas ces deux qualités, alors il n'est pas légitime aux yeux de Dieu, et est considéré comme étant un tyran. Les rois précédents, ceux de l'antiquité, étaient tous des tyrans dans la mesure où ils ne respectaient pas toutes ces conditions, ce qui d'ailleurs induit que le concile de Paris consiste en une rupture avec la passé, ou du moins si ce n'est pas le cas, en un désir de rupture avec le passé. [...]
[...] La rédemption permise par Dieu permettant de montrer aux hommes combien il les aime, va également permettre de légitimer le Roi, tant aux yeux de Dieu, qui voit son message véhiculé, qu'aux yeux du peuple, qui voit ici une possible voie d'accès au bonheur éternel. Transition : si le roi, de par des qualités religieuses et un attachement particulier à la religion, trouve la rédemption et la légitimité requise aux yeux de Dieu, il est également proche du peuple, le protégeant, notamment par le biais de la justice et du soutien aux plus démunis, lui permettant d'instaurer une certaine harmonie sociale, et par conséquent d'être légitime aux yeux du peuple. Le Roi est une sorte d'intermédiaire entre le ciel et la terre. [...]
[...] II] Le roi, protecteur du peuple : Le respect de la justice, gage d'ordre social : - Le ministère royal doit gouverner et régir le peuple de Dieu dans l'équité et la justice, procurant la paix et la concorde. L'équité étant la reconnaissance de la nécessité d'appliquer des mesures pour assurer la justice, cette dernière en est par définition le corollaire. L'équité vise à s'abstraire de déséquilibres, d'inégalités, de désavantages, et tente par conséquent de tendre vers l'idée de justice. [...]
[...] TD d'Histoire du Droit : Le ministère royal Louis 1er le Pieux est roi de France depuis 814. En 823, sa deuxième épouse, Judith de Bavière, lui donne un dernier fils Charles. En 829, Louis le Pieux doit modifier sa succession et donc l'Ordinatio Imperii, ce qui révolte son fils Lothaire, qui souhaite une unité de l'Empire. Le concile de Paris, et notamment au travers de cet extrait, à un but pacificateur, car en effet selon lui, le premier office du roi est de faire régner la justice dans le royaume, et donc quelque part, la paix. [...]
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