Quelle est l'idée fondamentale de ce texte ? L'État moderne, loin d'être une réalité enfermant les individus dans un ensemble qui leur soit extérieur, représente leur organisation, où ils se retrouvent et s'expriment, organisation par laquelle s'effectue la liaison du particulier et de l'universel. Dans l'État, le citoyen se reconnaît et se retrouve, puisqu'alors l'universel accomplit les intérêts de l'individualité. Le problème posé par ces lignes est donc le suivant : l'État universel agit-il en vue de la liberté et de l'intérêt de l'individu ou bien existe-t-il une contradiction entre la particularité individuelle et l'universel de l'État, lequel ne saurait avoir pour finalité la liberté et la satisfaction individuelles ? Le texte se divise en deux parties.
[...] Dans la seconde phrase de la première partie Sa situation . particulière le concept fondamental de satisfaction commence à être explicité. En effet, Hegel décrit la situation de l'individu particulier au sein de l'État. Que désigne, pour Hegel, la notion d'État ? Cet ensemble organisé des institutions politiques apparaît chez Hegel comme le rationnel en soi et pour soi c'est-à-dire l'expression et la manifestation de la raison dans le monde et les choses, la réalité en acte de la liberté concrète se formant effectivement dans la sphère politique objective. [...]
[...] Or, il ne saurait être question, dans l'État hégélien, d'empêcher le libre développement des particularités. Bien au contraire, l'universel de la chose publique doit permettre à l'individuel de se créer et de se retrouver. Il en est l'organe. Le problème est donc posé de plus en plus distinctement : comment l'ensemble organisé des institutions politiques peut-il se faire l'instrument de la satisfaction individuelle ? C'est ce que la deuxième partie du texte fera saisir : l'État est l'outil de la liberté effective et concrète. [...]
[...] C'est un instrument nécessaire et un puissant facteur d'ordre permettant l'épanouissement de l'individu. Déjà Hobbes, dans son célèbre Léviathan, avait souligné que l'État est un outil destiné à mettre fin à la violence naturelle et à la barbarie. Les analyses de Hegel vont, au fond, dans le même sens que celles de Hobbes : l'État est lié à l'observation des lois ; il parle universellement aux sujets et incarne la raison. Son essence est la loi de la raison et, dès lors, chacun trouve reconnu, dans ces lois, ce qui forme l'honneur et la vérité de son existence. [...]
[...] Mais ce n'est pas tout : dans cette seconde partie du texte, Hegel énumère toutes les fonctions de l'État, fonctions qui assurent la liaison du particulier et de l'universel. Non seulement l'organisation politique et administrative fonde la sécurité de la personne et des biens, mais elle s'attache du même coup au bonheur particulier c'est-à-dire à un état de satisfaction complète des tendances humaines, état de satisfaction du sujet individuel qui ne peut exister que dans l'État. En effet, sans l'organisation administrative et politique, tous seraient en lutte les uns contre les autres et la satisfaction des tendances ne pourrait exister. [...]
[...] Le texte se divise en deux parties. Dans la première, (qui va jusqu'à l'universel Hegel dessine une liaison possible entre la particularité individuelle et la chose publique universelle et ce, à travers l'accomplissement du devoir. La seconde partie du texte L'individu . subsistance explicite concrètement cette unité, l'État étant destiné à assurer la subsistance de l'individu et donnant, par conséquent, satisfaction au citoyen. Que désigne, ici, ce terme de devoir ? Hegel évoque implicitement le milieu de reconnaissance universelle de satisfaction qui peut être lié à l'accomplissement du devoir. [...]
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