légitimité, légalité, droit naturel, conscience morale, droit positif, vie sociale, lois coutumières, justice, droit juste
Le sujet nous invite à réfléchir à deux notions de droit : la légitimité et la légalité. La première renvoie au droit naturel qui est une exigence de la conscience morale alors que la seconde fait appel au droit positif qui est un ensemble de normes qui règlent conventionnellement la vie sociale au sein de lois coutumières ou écrites.
Le sujet admet que ce qui est légal est toujours légitime c'est-à-dire que ce qui est conforme à la loi serait forcément conforme au droit naturel. Si on admet que le présupposé dit juste, alors cela veut dire que tout ce qui est légal est légitime. Cela signifierait que tout ce qui est légitime est aussi légal.
[...] Comme le remarque Rousseau dans Du contrat social, le maître le plus fort arrivé au pouvoir par la force a recours au droit pour légitimer son pouvoir afin de mieux dominer, ce qui donne naissance à la dictature d'État. Rappelons qu'à l'origine du droit, se trouve la loi du plus fort et non la raison. Comme disait Diderot dans l'article encyclopédique Autorité Politique, le tyran devient prince. Enfin, une disposition légale et légitime n'est parfois pas un gage de respect du droit. En France, légitimement et légalement la femme doit toucher le même salaire que l'homme à poste équivalent. [...]
[...] Alors, comment parvenir à l'équation parfaite entre légalité et légitimité ? III. Vers une loi juste, donc légitime Nous l'avons vu, la position positiviste juridique qui donne pour but au droit de faire régner l'ordre social et non la justice pose problème. Les lois et les règlements sont respectés sans que personne ne s'interroge sur la légitimité des décisions, c'est la porte ouverte à des dérives voire des abus. D'après Léo Strauss, nous devons revenir à l'idée des philosophes antiques qui pensent que la légalité doit se fonder sur la légitimité et le droit sur la morale. [...]
[...] Ce qui est : Dans les faits, il arrive qu'un acte légal ne soit pas légitime. On peut observer qu'à plusieurs reprises dans l'histoire, la loi a été en désaccord avec l'aspect légitime, par exemple Le Code noir autorisant le droit d'esclavage, de discrimination voire les encourageants. Ou encore pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy légalisait toute discrimination envers les juifs reconnaissables, car obligés de porter une étoile jaune sur eux dans le cadre des lois anti-juives. [...]
[...] Ce qui est légal est-il toujours légitime ? Introduction : Le sujet nous invite à réfléchir à deux notions de droit : la légitimité et la légalité. La première renvoie au droit naturel qui est une exigence de la conscience morale alors que la seconde fait appel au droit positif qui est un ensemble de normes qui règlent conventionnellement la vie sociale au sein de lois coutumières ou écrites. Le sujet admet que ce qui est légal est toujours légitime c'est-à-dire que ce qui est conforme à la loi serait forcément conforme au droit naturel. [...]
[...] Rendre justice renvoie à la fois à un idéal et à l'institution avec les tribunaux. Les deux aspects de la justice sont donc liés. En effet, on ne peut différencier ce qui est juste de ce qui est injuste seulement par une réaction devant une injustice. Pour éviter la confusion entre droit et intérêt, la loi donne une justice institutionnelle et représente la loi et l'État. Ce qui est légitime au sens de l'idéal de justice doit être légalisé pour offrir un règlement impartial du conflit. [...]
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