A l'époque d'Aristote, la raison connaît un immense essor et établit les bases de presque toutes les sciences, encore actuelles. C'est alors qu'apparaît la notion de droit naturel. Les Grecs, et notamment Aristote, en recherchant les fondements de la distinction entre le bien et le mal, entre le juste et l'injuste, trouve un critère leur paraissant objectif et décisif, à savoir la nature. Avec ce critère, ils affirment certaines règles adoptées par la société mais en contestent aussi d'autres. Par exemple, Aristote explique que certaines formes d'esclavage sont injustes car contre nature. Donc le droit naturel, ou jusnaturalisme, est d'abord le fruit de l'effort de la raison pour découvrir le fondement objectif de la distinction entre « le juste et l'injuste », « le bien et le mal », « le droit et le tordu ».
[...] Ayant conscience de ce problème, Aristote reconnaît que le droit naturel est muable car les hommes changent. Néanmoins, il ajoute que pour chaque ajustement dans une société, il n'y a qu'un seul droit naturel universel et invariable. Droit naturel et droit positif chez Aristote Le droit positif ou positivisme, est l'ensemble des règles qui déterminent la justesse de nos comportements, et qui ne seraient le résultat que de la volonté des gouvernants de la cité, ou de la volonté des gouvernés à travers la formation d'un consensus. [...]
[...] Aristote et le droit naturel Aristote Aristote est un philosophe et naturaliste qui a vécu entre 384 et 322 avant J.C. Fils de Nicomaque, médecin célèbre, Aristote entre à l'Académie de Platon, qui le surnomme le lecteur en 367 avant J.C. Il va y rester jusqu'en 347. Plus tard, il s'installe dans le port d'Assos, en Ionie, où il fonde une école dans laquelle il enseigne les sciences et la philosophie. Puis il retourne à Athènes entre 325 et 323, et fonde Le Lycée. [...]
[...] Or, la justice consiste dans une détermination de ce qui est droit. Donc, dans un sens strict, on peut dire que le droit naturel est ce vers quoi tend toute vie sociale : son ordonnancement parfait, le statut optimal dans lequel elle doit être pour qu'elle soit une authentique société Pour donner une définition plus précise du droit naturel chez Aristote, on peut citer Ethique à Nicomaque : Ce qui est d'origine naturelle est ce qui en tous lieux a le même effet et ne dépend pas de nos diverses opinions Le droit naturel semble donc être pour Aristote la mesure la plus appropriée à la relation considérée, celle qui fournit le meilleur ajustement entre les êtres en relation (puisque le droit est pour Aristote une mesure par laquelle les personnes s'ajustent entre elles). [...]
[...] Cette cause finale permet de rendre compte de la nature d'une chose (Aristote, Politique, 2). En appliquant cela à la société humaine (ou la Cité), c'est la question du droit naturel qui se pose en ces termes, d'abord chez Platon puis surtout chez Aristote : A quelles conditions une société d'hommes peut-elle devenir une société parfaite, une société pleinement achevée ? Aristote répond à cette question en affirmant que trois éléments de droit naturel constituent les conditions nécessaires à la réalisation d'un authentique bien commun : la paix (intérieure et extérieure), la justice et l'amitié (bienveillance réciproque). [...]
[...] Le droit naturel chez Aristote A l'époque d'Aristote, la raison connaît un immense essor et établit les bases de presque toutes les sciences, encore actuelles. C'est alors qu'apparaît la notion de droit naturel. Les Grecs, et notamment Aristote, en recherchant les fondements de la distinction entre le bien et le mal, entre le juste et l'injuste, trouve un critère leur paraissant objectif et décisif, à savoir la nature. Avec ce critère, ils affirment certaines règles adoptées par la société mais en contestent aussi d'autres. Par exemple, Aristote explique que certaines formes d'esclavage sont injustes car contre nature. [...]
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