C'est dans les cités Antiques (grecques et romaines) qu'a été inventée la politique, art de gouverner le groupe social (polis = cité). Ces cités ont été les premières a considérer que la direction de la communauté est l'affaire de tous : « res publica » = la chose publique.
[...] Ce concept de citoyenneté implique le respect de droits et de devoirs : - Droit de participer aux affaires de la cité - Obligations militaires : tous les citoyens sont aussi des soldats - Obligations civiques et morales : vie publique et vie privée ne sont pas séparées. La cité ne se préoccupe pas des droits subjectifs (droits appartenant par nature à chacun des individus). Face à la cité, le citoyen n'a guère de droits (cf. ostracisme). La différence entre les libertés individuelles anciennes et modernes est très grande. Chapitre 1 : Introduction à l'étude des institutions romaines Trois périodes depuis la création jusqu'à la chute de l'empire romain : d'abord la royauté, puis la république, et enfin l'empire. [...]
[...] Cette interventionnisme s'accompagne de la centralisation (dirigisme : l'Etat tente de réguler la vie économique). Cette centralisation ne parvient pas à inverser la tendance de la crise et, au 5ème siècle, on n'obéit plus à l'Etat romain partout (seulement dans les villes). Les familles fuient les villes pour se réfugier à la campagne dans de grands domaines ruraux (pression fiscale, contraintes bureaucratiques etc.) Dioclétien multiplie le nombre de provinces, afin de réduire le travail des gouverneurs, et de mieux gérer l'immensité de l'empire. [...]
[...] Il intervient surtout dans la politique extérieure de Rome. On est toujours dans un système oligarchique : un groupe de familles dirigent l'Etat romain. A aucun moment le peuple n'a eu un réel pouvoir. Cette république dure longtemps, mais au 2ème siècle après Rome est confronté à une triple crise : économique (inflation), sociale (disparition de la ‘classe moyenne', augmentation de la pauvreté, révolte des esclaves), politique (les institutions ne jouent plus leur rôle, corruption, émeutes). Tentatives de réforme, échec des réformes et début des meurtres politiques. [...]
[...] Elles ont pour mission essentielle : - La désignation des hauts magistrats supérieurs - Voter les lois sur la guerre et la paix - Juger certaines affaires politiques importantes Le vote d'un magistrat s'organise de la façon suivante : Les 1er chevaliers votent en premier, et donnent le sens du vote. Les 17ème autres continuent le vote. Lorsque la majorité est atteinte, c'est la fin du vote. Dans la majorité des cas, c'est les chevaliers et la 1ère classe qui se mettent en accord : ce sont les plus riches qui auront voté la majorité. Système oligarchique. [...]
[...] Remarque : on peut imaginer que des tribuns peuvent paralyser la vie politique à Rome. Mais les tribuns sont des hommes politiques qui utilisent leur pouvoir à bon escient. Ça s'est bien passé car le pouvoir du tribun est limité géographiquement (limité au pomerium) : il ne peut bloquer que les décisions sur l'imperium domi. Au début il n'y avait que 2 tribuns, puis puis 10. Il n'y avait donc jamais d'abus du pouvoir des tribuns. B. L'assemblée de la plèbe Créée en 471 av. [...]
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