Selon Boutillier, auteur de la Somme rurale « quand aucun n'a nuls enfans, il peut attribuer et prendre à luy aucun enfant et en faire son hoir par adoption et tels sont appelez fils adoptifs ».
ainsi, les personne sans enfants peuvent adopter même si l'auteur ajoute a ceci que la fréquence des adoptions est plus grande dans les pays de droit écrit.
L'adoption est une institution du droit privé qui vise à créer un rapport légal de filiation entre l'adoptant et l'adopté.
Le verbe adopter vient du latin « adoptare »; choisir ou prendre légalement pour fils et pour fille comme Auguste adopta Tibère.
Dans l'antiquité, le modèle de la famille avait des caractéristiques différentes. En effet, au lieu d'être fondé sur les liens du sang ou bien sur les liens d'affections, le modèle romain de la famille était la puissance paternelle.
Rappelons que la familia est un ensemble de personnes soumises à la puissance d'un seul, soit naturellement soit artificiellement en raison d'un évenement postérieur.
Le droit romain a connu deux systèmes de parenté, d'une part l'agnation qui est la seule forme de parenté dont les romains ont tenu compte pour la famille (même famille avec la naissance, l'adoption, le mariage) et d'autre part la cognation, laquelle n'englobait pas tous les agnas mais s'étendait à tous les parents sauf les femmes.
Le droit romain opère une distinction fondamentale entre descendance légitime et les autres.
Il y a deux catégories de descendants qui sont qualifiées de légitimes à Rome, ils sont mis sur un pied d'égalité (enfants procrées en juste noce et enfantd adoptés).
Seuls les enfants légitimes sont soumis à la patri potesta et unis à lui par un lien de droit.
Les autres, nés hors mariage sont illégitimes, par conséquent ils ne peuvent êtré liés qu'à leur mère.
[...] L'adopté n'ayant généralement pas de patrimoine propre à moins de risque de l'adrogé même s'il peut terminer sans rien dans l'hypothèse où il a été émancipé par son père adoptif, après avoir eu deux familles et des droits successoraux dans chacune. Après avoir montré la filiation adoptive à l'époque romaine abordons les différentes réformes concernant l'adoption (II). II Les réformes concernant l'adoption On peut observer de nombreuses réformes ont modifié certaines caractéristiques concernant l'adoption. Les réformes des empereurs L'adoption entraine différentes réformes investies en majorité par les empereurs. [...]
[...] Le droit romain a connu deux systèmes de parenté, d'une part l'agnation qui est la seule forme de parenté dont les Romains ont tenu compte pour la famille (même famille avec la naissance, l'adoption, le mariage) et d'autre part la cognation, laquelle n'englobait pas tous les agnas mais s'étendait à tous les parents sauf les femmes. Le droit romain opère une distinction fondamentale entre descendance légitime et les autres. Il y a deux catégories de descendants qui sont qualifiées de légitimes à Rome, ils sont mis sur un pied d'égalité (enfants procréés en juste noce et enfants adoptés). [...]
[...] L'adrogation L'adrogation fait disparaître une famille dont le chef passe sous une puissance d'un autre pater familia. L'adrogation est un acte grave, car elle risque d'éteindre une domus et le culte qui y était attaché en faisant passer sous la puissance de l'adrogeant le sui iuris. L'adrogé devient aliene iuris, par conséquent il change son statut (capitis deminutio minima). L'adrogation est un acte contrôlé par les pontifes, qui faisait l'objet d'un vote de l'assemblée populaire. Sous l'empire, Antonin le Pieux autorisera l'adrogation des impubères. [...]
[...] L'adrogé occupe au sain de la famille la même position que s'il était né du mariage de celui-ci. Cela lui confère la qualité de fils légitime. L'adoption L'adoption a avant tout été utilisée à des fins politiques, mais n'oublions pas que l'adoption est également une institution familiale que le pater familias utilise pour pallier l'absence d'héritier mâle ou modifier l'ordre des successions. La parenté par le sang a modifié la vision de l'adoption dont les juristes de la fin de l'époque classique déclareront qu'elle doit imiter la nature L'adoption est un acte privé qui suppose l'intervention d'un magistrat. [...]
[...] Les autres, nés hors mariage sont illégitimes, par conséquent ils ne peuvent être liés qu'à leur mère. On constate que chaque famille avait son culte : la sacra privata. Les hommes sans descendants se préoccupaient du culte après leur mort. Elle sera utilisée pour servir de nombreuses combinaisons politiques. En plus, des grandes familles contractaient des mariages pour l'adoption. Par ailleurs, l'adoption servait à réaliser des objectifs de droit privé. Le droit civil ne reconnaissait que la parenté agnatique pour les hommes. L'adoption permettant de faire entrer dans ma famille un descendant pour les femmes. [...]
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