« L'on a dépassé le stade des coutumes et des rites pour accéder à celui de l'administration et de l'organisation. » (Jacques Ellul ; 1912-1994).
Le Bas Empire était caractérisé par l'absolutisme administratif, c'est-à-dire que l'on était en présence d'un pouvoir centralisateur autour du ou des Empereurs qui décidaient de tout. C'est pourquoi on parle de centralisation bureaucratique et également de dirigisme administratif. Ceci n'est pas sans justifier les mouvances d'une administration centrale très forte et d'une administration décentralisée provinciale et locale. L'Empire romain était constitué de provinces, territoires conquis, de tailles très diverses, administrées de manière peu cohérente. Dioclétien a réorganisé le tout, divisant les plus grandes provinces de manière à rationaliser le découpage et uniformisant leur administration. Constantin et ses successeurs ont modifié à plusieurs reprises les compétences et la structure de l'administration. Cet éclairage présente un tableau global, sans entrer dans les détails ni préciser les variations au cours du temps. Nous sommes dans une période où l'administration est très structurée, complexe et hiérarchisée. L'œuvre principale menée dans ce domaine fut initiée par Dioclétien et complétée par Constantin 1er en réformant des principes mis en place par Auguste. La fonction publique est une fonction qui s'achète (vénalité de la fonction). Auguste a réduit et modifié les institutions administratives qui existaient au temps de la République, il a réformé les assemblées populaires politiques, c'est-à-dire d'une part les comices et d'autre parti le Sénat romain.
[...] L'administration impériale au bas empire L'on a dépassé le stade des coutumes et des rites pour accéder à celui de l'administration et de l'organisation. (Jacques Ellul ; 1912- 1994). Le Bas Empire était caractérisé par l'absolutisme administratif, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une expression qui signifie que l'on était en présence d'un pouvoir centralisateur autour du ou des Empereurs qui décidaient de tout, c'est pourquoi on parle également de centralisation bureaucratique et également de dirigisme administratif. Ceci n'est pas sans justifier les mouvances d'une administration centrale très forte et d'une administration décentralisée provinciale et locale. [...]
[...] Tous les principaux fonctionnaires ont alors ce titre de comes : les deux ministres des Finances et leurs subordonnées, les chefs de la garde , les gouverneurs, les chefs de l'armée et les ministres de la guerre. Pour les armées locales, ce sont des comités qui ont le commandement de l'armée de l'intérieur. Le Consistoire : C'est le conseil du Prince, à la fois Conseil d'État et tribunal suprême. Les conseillers se tiennent debout et silencieux, réunis dans une chapelle. C'est en présence du Consistoire que l'Empereur reçoit les ambassades, légifère et juge. [...]
[...] Puis il le présente à l'armée. Si le pouvoir n'est pas transmis héréditairement, c'est après entente entre les chefs militaires que l'on présente l'Empereur à l'armée. Celle)ci acclame le candidat qui lui plaît : c'est le rite de l'acclamation, qui attribue au candidat le titre d'imperator. Puis a lieu la connaissance de l'Empereur par un ou deux évêques, qui remplace l'ancienne consultation des auspices, et donne au pouvoir le caractère sacré et légitime. Alors, l'Empereur reparaît devant les troupes avec le manteau de pourpre et le diadème. [...]
[...] L'administration des provinces : La division des provinces et la classification des gouvernements restent les mêmes que sous Dioclétien, avec une tendance au regroupement des provinces sous Constantin. Mais le gouverneur a encore perd de ses pouvoirs. Il n'a presque plus de fonction d'administration : il surveille la perception des impôts et la bonne gestion des domaines impériaux. Il doit surtout rendre la justice. Tous les gouverneurs portent maintenant le titre de judices. Ils n'ont pas le droit de déléguer leur juridiction. [...]
[...] Puis vient le Préfet du prétoire. Mais ce poste est démultiplié, le nombre de Préfets du prétoire est variable. Ensuite, le Castrensis sacri palatii, chargé des approvisionnements, des constructions impériales, des comptes, de la correspondance. Enfin, les Magistri Militum (maîtres de la Milice), sorte de ministres de la Guerre et de généraux en chef, de qui dépend souvent la succession de l'Empire. Au nombre de deux sous Constantin, ils furent jusqu'à huit par la suite, dont un attaché à la personne de l'Empereur : le Magister praesentalis. [...]
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