peine de mort, abolition de la peine de mort, intimidation, spectacle judiciaire, mouvement abolitionniste, Cesare Beccaria, Voltaire, philosophie, Guizot, Victor Hugo, code pénal, Marc Ancel, Albert Camus, Arthur Koestler, défense sociale nouvelle, criminel, Libération, loi sur l'abolition de la peine de mort, François Mitterrand, peine à perpétuité, loi du 1er février 1994, intellectuel, philosophe, juriste, Montesquieu, John Locke, loi du 4 brumaire an IV, Napoléon Bonaparte, Seconde République, Assemblée nationale, Robert Badinter, Parti socialiste, référendum, Marine Le Pen, Rassemblement national, La France Insoumise
C'est en 1848 que la peine de mort a été abolie en matière politique à l'aide d'un décret, qui a été lui-même confirmé par une loi du 15 juin 1853. Ce mouvement abolitionniste est surtout un mouvement porté par la classe éclairée.
Il faut attendre le XXe siècle afin d'observer une forte diminution de la pratique de la peine de mort, l'utilisation de cette sanction se fait de plus en plus rare. De la même manière, par un décret du 24 juin 1939, la pratique de la peine de mort a été modifiée et l'aspect théâtral retiré, dorénavant ces peines seront effectuées au sein des établissements pénitentiaires, sans aucun public.
C'est aussi durant cette période qu'il y a l'apparition d'un nouveau courant de pensée porté notamment par Marc Ancel ainsi que par Albert Camus ou encore Arthur Koestler. À travers leurs écrits, ils mettent en avant le courant de pensée de la « défense sociale nouvelle », courant de pensée qui défend la personnalisation ainsi que l'individualisation du criminel afin de favoriser sa réinsertion, ce courant va se rapprocher de l'abolitionnisme. Les écrits développés autour de ce mouvement ne vont cesser d'enrichir le débat qui était déjà présent concernant la peine de mort. Cependant, c'est surtout après la Libération que la diminution de la pratique de la peine de mort est notoire.
[...] En effet, dans les propos de ces intellectuelles, la peine de mort reste légitime, mais elle n'est plus considérée comme une bonne justice, ils vont continuer à la préconiser, mais vont aussi chercher à la limiter. La vision développée par Beccaria est reprise dans de nombreux cas et approuvée notamment par Voltaire. Voltaire qui en 1766 dans le « commentaire du traité de Beccaria » énonce « Vingt voleurs vigoureux condamnés à travailler aux ouvrages publics toute leur vie servent l'État par leur supplice », alors que « leur mort ne [ferait] de bien qu'au bourreau que l'on paie pour tuer des hommes en public ». [...]
[...] De même, le nombre d'abolitionnistes n'a cessé d'augmenter au sein de la majorité parlementaire de droite. Le ministre de la Justice de l'époque, Alain Peyrefitte, accepte en 1979 l'idée d'un débat d'orientation sur la peine de mort au sein de l'Assemblée nationale cependant ce débat sera un débat qui n'aboutira en aucun cas sur un vote, ce qui n'entraîne finalement aucun débat, car aucun parlementaire n'a souhaité a participé à un débat qui n'entraîne pas de vote. Avec l'arrivée au pouvoir du Président François Mitterrand en 1981, des personnalités politiques appartenant au parti de droite vont commencer à défendre le projet de l'abolition de la peine capitale. [...]
[...] Un complexe rétablissement de la peine de mort en France Depuis le départ, l'abolition de la peine de mort ne cesse de faire débat, afin de s'assurer que le rétablissement de celle-ci ne puisse pas être possible, de nombreuses initiatives ont été prises par le gouvernement français. En effet, en France, en 2007, le Parlement s'est réuni en congrès à Versailles et a débattu afin de faire inscrire l'abolition de la peine de mort au sein de la Constitution française. [...]
[...] C'est avec l'ouvrage de Cesare Beccaria « des délits et des peines » datant de 1764 que l'utilisation de la peine de mort va être mise au cœur du débat. L'apparition de l'abolitionnisme : « des délits et des peines » de Beccaria C'est au sein de son ouvrage « des délits et des peines » de 1764 que Cesare Beccaria va remettre en cause l'existence de l'utilisation de la peine de mort. En effet, jusqu'aux années 1760, la peine de mort était considérée comme utile, c'est depuis la publication de cet ouvrage que celle-ci va être considérée par de nombreux penseurs comme illégitime dans son principe. [...]
[...] C'est à la suite de cette critique que va naître un mouvement exigeant une réforme de la justice ainsi que l'abolition de la peine de mort. Dans le même sens, cet ouvrage va donner naissance à un courant abolitionniste et c'est ainsi que va se dessiner le début d'une aire complexe qui oppose d'un côté les proabolitions et de l'autre les anti-abolitions de la peine de mort. Il en ressort une remise en doute de la peine de mort, mais aussi un critique du système judiciaire et pénal global de celui pratiqué à cette époque. [...]
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