Il faut attendre le XVIIIème siècle pour que des auteurs protestent contre la peine de mort. Ces auteurs au XVIIIème siècle donnent le signal de campagnes abolitionnistes qui ne trouveront jamais de terme.
[...] Il veut réclamer l'abolition de la peine de mort. Cette peine ne lui paraît pas moralisatrice. Elle l'est si peu que ceux qui en demandent le maintien sont d'accord pour qu'elle soit appliquée dans l'obscurité. Le bourreau, dont la société devrait s'enorgueillir, vit, en fait, parfaitement isolé. Il rappelle le nombre des criminels qui avant leur méfait ont assisté à de telles exécutions, sans que cela ne les ait découragé ou intimidé. Il est facile de punir de mort, surtout quand l'opinion publique excitée exige impérieusement du sang. [...]
[...] J'écrivis avec bonheur l'article 1 en haut d'une feuille blanche : La peine de mort est abolie. Tout était dit par ces mots. Je ne voulais pas de réserve pour le temps de guerre, comme le souhaitaient les militaires [ Je refusais de faire figurer dans le projet des dispositions relatives à ce que l'on appelle peine de substitution. La peine de mort était un supplice. On ne remplace pas un supplice par un autre. On le supprime tout simplement. [...]
[...] L'abolition de la peine de mort Il faut attendre le XVIII siècle pour que des auteurs protestent contre la peine de mort. Ces auteurs au XVIII siècle donnent le signal de campagnes abolitionnistes qui ne trouveront jamais de terme. En 1748, dans L'esprit des lois, MONTESQUIEU inscrit la question de la peine de mort dans les causes de corruption d'un gouvernement. Comme peine disproportionnée, elle peut aboutir à l'effet inverse de l'effet initialement escompté. Il prend pour sa démonstration l'exemple démocratique de la Grèce Antique et l'exemple despotique du Japon traditionnel. [...]
[...] Louis- Philippe l'accueille favorablement. Les 17 et 18 octobre, de violentes manifestations populaires réclament la mort des ministres de Charles emprisonnés à Vincennes, et le débat politique prend alors une ampleur jusqu'ici jamais égalée. Pour Joseph DE MAISTRE, le bourreau a un rôle éminemment social. Toute grandeur, toute puissance, toute subordination repose sur l'exécution. Contre Joseph DE MAISTRE, Alphonse De LAMARTINE compose une ode contre la peine de mort mais surtout la voix puissante de Victor HUGO qui ne cesse au Parlement, dans les Cour d'Assises, de condamner la peine de mort. [...]
[...] BONAPARTE, le 29 décembre 1801, fait voter par les assemblées, un texte : la peine de mort continuera d'être appliquée dans les cas déterminés par les lois jusqu'à ce qu'il en ait été autrement décidé. Le Code Pénal de 1810 ouvre à la peine de mort un champ d'application sensiblement plus large qu'en 1791. Fort de cette législation, le XIX siècle français connaît un vif débat sur la peine de mort. La Révolution de juillet 1830 voit la fin de la Restauration et du règne de Charles X. [...]
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