Etat monarchique, humanisme, théorie du droit divin, centralisation juridique, absolutisme, souveraineté, consentement, pouvoir de contrainte, Jean Bodin, guerres de religion, royauté
Le triomphe de l'état monarchique s'opère au 16e siècle, qui est une période charnière dans l'histoire européenne. La modernité est vraiment acquise au 16e siècle. Ce siècle voit se développer une véritable révolution des savoirs, c'est le siècle de la Renaissance italienne avec des progrès dans les arts, la pensée générale. C'est aussi le siècle de la réforme protestante et d'une remise en cause des dogmes catholiques. C'est aussi le siècle de développement de l'imprimerie ce qui permet la diffusion des idées.
[...] Les hommes peuvent donc contrôler le roi. Ces théories ne conviennent pas du tout à la monarchie et le pouvoir royal va théoriser avec ses théoriciens pour contrecarrer ces prétentions du point de vue théorique, ces juristes royaux vont donc réaffirmer l'immédiateté du lien qui relie le roi à dieu. Le roi est parfaitement irresponsable devant les hommes. Le roi est aussi irresponsable vis-à-vis du pape. C'est donc dieu qui donne directement son pouvoir au roi qui n'a donc pas de compte à rendre. [...]
[...] Ces juges se décrivent comme les successeurs de la cour du roi. Partant de cette affirmation ces juges prétendent gouverner le royaume avec le roi, ces juges sont un rôle essentiel dans la mécanique interne, car ils enregistrent les ordonnances royales or une loi royale ne s'applique que si elle a été enregistrée par le parlement. À la fin du 18e siècle, ces parlements qui sont entrés en opposition vont se mettre à bloquer toute tentative de réforme. Ces juges vont entièrement bloquer toutes les questions fiscales ce qui va entrainer de graves difficultés financières pour le roi, ce sont ces conflits internes qui vont finir par déclencher la révolution. [...]
[...] Ce renforcement de l'autorité royale va intervenir à partir du 17e siècle sous les règnes de Louis XIII et il va atteindre son apogée sous le règne de Louis XIV qui reste au pouvoir jusqu'au 18e siècle. Ces rois vont développer des tendances absolutistes qui s'accompagnent d'un processus de centralisation juridique. Cette monarchie absolue va aussi voir ces fondements réaffirmés au travers de la théorie du droit divin. À cette période la royauté surmonte une crise et en ressort renforcée au travers de l'absolutisme et la théorie du droit divin. [...]
[...] Cette théorie va être parachevée au 17e siècle par Bossuet. B. Le parachèvement de la théorie du droit divin Cette théorie va être parachevée par un certain Bossuet, il va écrire la politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte, ouvrage réaliser entre 1670 et 1679, mais il va paraître en 1709. Bossuet va théoriser le droit divin vu comme un moyen de renforcer l'absolutisme, Bossuet s'appuie principalement sur la bible qu'il interprète très librement afin de donner une assise divine à l'état et au travers de l'état au roi. [...]
[...] On passe dans le cadre d'une monarchie absolue de droit divin. I. La doctrine de l'absolutisme L'absolutisme tire son nom du latin ab solutus, monarchie sans liens. Le fait d'être délié signifie que le roi est le seul titulaire de la souveraineté et que la monarchie est à l'état pur sans aucun partage. A. La conceptualisation de la souveraineté La souveraineté a surtout été conçue par Jean BODIN, c'est un juriste qui va avoir une influence majeure sur la conception du pouvoir royal, il va publier les 6 livres de la république en 1576. [...]
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