droit, syndicalisme révolutionnaire, POF, POSR, CGT, CFDT, FO, SFIO, comités d'entreprises, de Waldeck Rousseau, Alexandre Millerand, Jean Aleman
Les effectifs syndicaux sont très faibles. On estime dans les années 1880 qu'il y a 64 000 syndiqués pour une population ouvrière de 64 millions de personnes. Cela s'explique par la méfiance de certains syndicalistes. Cela s'explique aussi qu'au départ les grandes usines seront des déserts syndicaux. On trouve les syndiqués dans ce qu'on appelle l'aristocratie ouvrière. Dans les grandes usines, on a plutôt une main-d'œuvre peu qualifiée. Au fur et à mesure que ces usines vont se développer, le taux de syndicalisation va augmenter. On estime à la fin des années 1890 à 400 000 le nombre de syndiqués. Ces organisations syndicales qui vont se développer. On va construire un syndicalisme de classe. Création de la CGT en 1895.
[...] Cet épisode de 1906 contribue à une radicalisation de la CGT. La charte d'Amiens est considérée comme le texte fondamental de la CGT à l'époque. C'est la double besogne : le travail immédiat : amélioré ici et maintenant les salaires et conditions de w et la 2e besogne c'est la lutte des classes. Moyens d'action : grève générale. Cette double besogne découle de la situation des salariés. Condamnation sans appel de la société capitaliste, rejet de l'État, autonomie à l'égard des partis politiques. [...]
[...] - La création de la SFIO en 1905. En 1905, avec Jean Jaurès, les principales organisations qui se réclament du socialisme se regroupent pour créer la SFIO. À partir de 1905, il n'y a plus qu'un seul parti qui est censé représenter le socialisme. La CGT est obligée de se positionner par rapport à ce parti. Les militants syndicaux sont obligés de savoir quels rapports ils vont avoir avec ce parti. Une partie des Cégétistes sont favorables au rapprochement avec la SFIO. [...]
[...] À l'époque deux fédérations nationales : - Fédération nationale des syndicats (FNS) crée en 1886 à l'initiative de socialiste syndicaliste Guesdiste marxiste, opposé au réformisme, prône la lutte des classes, mais le syndicat doit être lié au parti ouvrier, au parti socialiste) - à l'opposé des guesdistes, de nombreux syndicalistes révolutionnaires revendiquent l'autonomie des syndicats par rapport aux partis politiques. On les appelle l'anarchosyndicaliste. Pour eux, le syndicat est l'unique organe d'où peut naître la révolution. C'est cette conception qui va présider la fédération nationale de la bourse du travail. Fernand Pelloutier, anarchiste. On a dès les années 1890, deux fédérations de dimension nationales. Les bourses du travail vont jouer un rôle décisif dans l'émergence d'un syndicalisme interprofessionnel. Elles vont développer d'autres types de solidarité. [...]
[...] - La tendance structurée dans le parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR). Il se veut révolutionnaire, et est animé par Jean Aleman. - Il y a aussi les Blanquistes, ils fondent en 1881 le comité révolutionnaire central. Il plaide pour une synthèse entre l'anarchisme et le marxisme. - Les socialistes indépendants qui comme Alexandre Millerand ou Jean Jaurès se définissent comme socialiste, mais n'adhèrent pas aux organisations existantes. Ils se disent à la fois révolutionnaires, mais ils prônent à la participation des socialistes à des gouvernements où ils seraient minoritaires. [...]
[...] La CGT est donc la première organisation confédérée en France. Victor Griffuelhes, partisan de l'anarchosyndicalisme. III. L'autonomie ouvrière et le syndicalisme d'action directe Pour la majorité des anarchosyndicalistes au sein de la CGT le passage à une société sans classe et sans exploitation ne peut se faire qu'à la suite de l'action directe des travailleurs par la grève générale. Ces principes vont être rappelés lors du congrès d'Amiens de la CGT. La question du rapport au parti politique va être mise à l'ordre du jour. [...]
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